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En ces temps troublés et angoissants où une nouvelle pandémie est toujours possible et où la guerre en Ukraine nous désole et nous fait craindre le pire pour la paix dans le monde, il paraît plus important que jamais de célébrer la vie, et, pour ce faire, certes, de fêter, la venue au monde des enfants mais aussi celle des plus ou moins « vieux » anciens enfants que nous sommes si nous avons la grâce de ne pas nous être trop « racornis ». Nous pouvons voir aussi chaque année de vie supplémentaire qui nous est accordée non pas comme une marche accélérée vers la mort, mais comme une année de plus à pouvoir contempler la splendeur du monde tant que les humains ne l’auront pas détruit et de partager des moments avec ceux que nous aimons et qui nous aiment.    

 « Nous sommes tous des privilégiés »    

De façon, à première vue surprenante, Meursault, le héros de L’Étranger d’Albert Camus, qui attend d’être mis à mort dans sa cellule, déclare : « Nous sommes tous des privilégiés ». Car, lui, qui est incarcéré et va mourir guillotiné, apprécie encore avec jubilation les odeurs de la terre qui montent du sol, le spectacle d’un coin de ciel bleu ou d’un rayon de soleil qu’il aperçoit, les bruits venus de la rue, en fait le fait d’être vivant tout simplement …

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