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Cocorico ! Ce mâle cri ne résonne pas seulement dans les basses-cours… et dans les îles de Polynésie française. On le pousse aussi à chaque nouvelle inscription d’un site français sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Celle-ci est, en effet, accueillie avec fierté par tous ceux qui y voient une reconnaissance internationale et, surtout, une source de développement économique. C’est le cas du Fenua, et particulièrement des habitants de la « Terre des Hommes » dont le projet de candidature Te Henua Enata – Les îles Marquises a reçu un avis favorable du Comité français. La candidature a été officiellement déposée…

Selon les statistiques publiées en 2013 dans La Revue internationale et stratégique, la notoriété du label UNESCO et les retombées médiatiques sont la promesse d’une forte augmentation de la fréquentation d’un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Une évolution « de l’ordre de 25 à 50 % selon les publics et les sites ». Il représente aussi pour l’archipel des îles Marquises l’opportunité de consolider le renouveau culturel ou plutôt « le Réveil marquisien » initié en 1978 par trois instituteurs cofondateurs de la fédération d’associations Motu Haka et du Matavaa O Te Fenua Enata, le Festival des arts des îles Marquises, dont la première édition eut lieu en 1987 sur l’île de Ua Pou. Mais qu’est-ce que ce label pourrait vraiment apporter à la Polynésie, et surtout à la jeunesse marquisienne  …

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