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Tous les vendredis, retrouvez « L’essentiel de la semaine (LEDLS) » dans PPM, pour ne retenir que le principal de l’actualité…

Pompiers des aéroports : signature d’un protocole d’accord

Alors que les syndicalistes avaient quitté la table des discussions mardi dernier (lire notre article), suite au préavis de grève déposé par la FRAAP (Fédération de rassemblement des agents des administrations de Polynésie) dans les aérodromes des archipels, la deuxième rencontre avec le Pays a abouti sur la signature d’un protocole d’accord.

Hier soir, le Vice-président en charge des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, et les représentants syndicaux de la FRAAP représentant les pompiers des aéroports des archipels, conduits notamment par le secrétaire général Jean-Paul Urima et le secrétaire général adjoint Gérard Barff, ont réussi à accorder leurs violons sur les sept points contenus dans le préavis de grève. « Les échanges ont été constructifs notamment sur la répartition indiciaire des différents métiers liés à la sécurité aéroportuaire », rapporte la Présidence. « Le dernier point concernant l’augmentation des ISS (indemnités de sujétion) de 20 % a pu être réglé rapidement, le syndicat acceptant de faire des concessions en retirant cette exigence pour témoigner de son sens des responsabilités ».

C’est donc dans un climat apaisé que la signature du protocole a pu intervenir quelques heures avant l’expiration du préavis de grève qui devait prendre effet ce soir à minuit. Ainsi, le Salon du tourisme a pu s’ouvrir comme prévu ce matin ; l’événement se tient au Parc Expo de Mamao du 3 au 5 février.

Les bons chiffres du tourisme

Avec la menace de la fermeture des aérodromes de Polynésie, le Pays craignait en effet que la FRAAP prenne « une nouvelle fois la population des îles et les acteurs du tourisme en otage », au moment où la conférence annuelle de Tahiti Tourisme dressait le bilan de l’année passée et présentait ses orientations stratégiques de 2023. Et les chiffres sont encourageants, puisque près de 218 000 touristes sont venus au Fenua sur l’année 2022, ce qui représente 92 % de la fréquentation de 2019.

Dans son discours, le président Fritch a insisté sur la poursuite des efforts de promotion de la destination à mener en faveur des marchés principaux d’abord, puis secondaires. Pour ces derniers, il souhaite inviter les équipes de Tahiti Tourisme à « stimuler particulièrement, cette année, nos réseaux et nos potentiels sur le marché océanien, la Nouvelle-Zélande et l’Australie en particulier » a-t-il indiqué. Cette orientation s’articule sur trois principes clés qui sont la cohésion, la cohérence et la continuité. Chaque maillon de la chaîne touristique est important, la force exercée est aussitôt répartie sur l’ensemble des acteurs.

S’agissant de la stratégie de développement touristique de la Polynésie française, la feuille de route « FM2027 » affiche une volonté forte d’arriver à une transition importante du modèle touristique afin qu’elle devienne une destination « inclusive et durable » de référence. Le Président a souligné que « notre rapport à l’industrie doit donc évoluer. Nos ambitions écotouristiques doivent s’accentuer, dans la création, la promotion et la vente de produits sur-mesure. Nous devons encourager collectivement tous les acteurs qui s’inscrivent dans cette démarche ».


Thomas Pesquet rencontre les élèves de La Mission

Un rêve s’est concrétisé pour les écoliers de La Mission qui ont rencontré samedi dernier le célèbre astronaute français Thomas Pesquet. Pour rappel, une invitation lui avait été lancée en juin dernier par les élèves d’une classe de CM1. Thomas Pesquet a été chaleureusement accueilli par toute l’école qui a organisé une célébration rythmée par des chants, un ‘orero déclamé par des élèves et des danses marquisiennes.

Cette rencontre, a également permis un beau moment d’échange. Les élèves ont pu questionner l’astronaute français, l’occasion d’en savoir plus sur son expérience et sur son quotidien dans l’espace.

Des ateliers, puis une conférence grand public se sont ensuite déroulés au Grand théâtre de la Maison de la culture.


Un dispositif expérimental pour le développement et la promotion de l’apprentissage

La loi du pays relative au dispositif expérimental pour le développement et la promotion de l’apprentissage en Polynésie française, promulguée le 23 janvier dernier, a pour finalité le développement et la promotion de la formation par l’apprentissage en Polynésie française, en vue d’une insertion professionnelle durable de ses bénéficiaires.

« Elle permettra de renforcer l’attractivité du dispositif pour ses potentiels bénéficiaires (entreprises et apprenants), de renforcer la qualité de l’accompagnement offert en valorisant la fonction de maître d’apprentissage et en encourageant l’unité de formation à lever les freins psychosociaux à la réussite de l’apprenti et d’intervenir en soutien sur les freins périphériques à l’emploi (difficultés sociales, financières et logistiques) que pourraient rencontrer le salarié en apprentissage », explique le Pays.

Sur proposition de la ministre du Travail et des Solidarités, le conseil des ministres a défini les modalités d’application des dispositions de ladite loi qui sont les suivantes :

– Les cas de dérogation de la limite d’âge fixée à 29 ans ;

– La contribution de l’employeur au développement et à la promotion de l’apprentissage ;

– La valorisation de la fonction de maître d’apprentissage ;

– Le renforcement de l’accompagnement des unités de formation par apprentissage ;

– L’investissement fort du Pays au travers notamment des aides accordées pour la prise en charge de la rémunération de l’apprenti et pour la prise en charge partielle des cotisations patronales au titre du maître d’apprentissage ;

– La réalisation d’un bilan global et annuel des aides octroyées par le Pays.

La loi du Pays prévoit également le soutien du Pays au profit de l’apprenti, tels que :

– Le maintien pendant le premier mois d’apprentissage des aides sociales dont il était bénéficiaire avant son entrée en apprentissage ;

– La contribution aux frais de garderie pour la garde de ses enfants âgés de 5 ans au plus ;

 – La gratuité des transports en commun ;

– L’aide au passage du permis de conduire ou l’acquisition d’un moyen de locomotion, dans la limite de 100 000 Fcfp s’il justifie de son assiduité et de réussite aux examens finaux, ou, le cas échéant, de son passage en seconde année de formation.

Voir ci-dessous les détails du dispositif :


Une convention État/Pays pour l’aide au logement étudiant

La ministre de l’Éducation a porté à la connaissance du conseil des ministres le projet de convention entre l’État et le Pays relatif à la prise en charge par l’État à titre temporaire et transitoire, d’une aide au logement étudiant (ALE) pour l’année 2022-2023.

Pour rappel, l’instruction des demandes d’ALE est suivie par les services de l’État en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation et de la Modernisation de l’Administration, en charge du Numérique et la Vice-présidence, notamment par l’intermédiaire de l’Office pour l’Habitat Polynésien (OPH) désigné, depuis 2019, en qualité de gestionnaire des centres d’hébergement étudiants d’Outumaoro et de Paraita.

Pour l’année 2021-2022, ce sont 402 étudiants qui ont bénéficié du dispositif d’ALE, ce qui représente un montant total de 64 690 886 Fcfp.

Compte tenu du caractère temporaire et transitoire de ce dispositif, l’État et le Pays « entameront ensemble une réflexion et des discussions afin de pérenniser cette aide sur le long terme ».


Gratuité des droits d’entrée pour les associations culturelles et artisanales

Le Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha prépare actuellement sa réouverture au public, prévue le samedi 4 mars 2023. Afin de faciliter l’accessibilité au patrimoine pour tous, le conseil d’administration de l’établissement a souhaité rendre accessible l’entrée gratuitement pour les associations culturelles ou artisanales.

Cette disposition sera mise en œuvre pour la première année d’ouverture, sous réserve de réservations préalables, les mardis, et pour des groupes de 20 personnes maximum. Cette mesure vise ainsi à permettre aux acteurs culturels de découvrir les collections exposées, et notamment les pièces prêtées par les institutions parisiennes et anglaises.

Par ailleurs, l’accès à la salle d’exposition reste gratuit pour les moins de 18 ans, et pour les scolaires et leurs accompagnants. Enfin, les audio-guides en reo tahiti seront également mis à disposition du public gratuitement.


Compte-rendu du conseil des ministres

Lire ci-dessous le compte-rendu complet du conseil des ministres du 1er février 2023 :


Pose de la première pierre du centre médico-social de Mahaena

La construction de cet établissement médico-social et dentaire vise à « mieux répondre aux besoins d’offres de soins et d’accès aux services administratifs pour les 6 500 habitants de la côte Est de Tahiti Nui ».

Situé au PK31,5 sur la RT2 EST dans la commune de Mahaena (commune associée à Hitia’a O te Rā), sur un terrain de 648 m2 qui longe la rivière Tevaifaaara, ce centre de santé sera livré après une période de 14 mois de travaux. Les travaux seront menés par la Direction de l’Équipement pour la maitrise d’œuvre générale et la coordination des différents prestataires locaux associés à ce projet.

Ce centre de santé, dont le montant total de l’opération (construction et équipements) s’élève à 360 000 000 Fcfp, est financé par le Pays et soutenu par l’État à hauteur de 103 000 000 Fcfp dans le cadre du dispositif Contrat de Projets II.

Avec un fonctionnement multi-partenarial innovant, le Centre de santé de Mahaena a été pensé pour accueillir différents espaces dédiés aux soins et aux services administratifs du Pays, afin de fluidifier le parcours de santé des patients. Cet établissement de la Direction de la Santé sera géré par la Formation Sanitaire de Tahiti Nui, en charge des dispensaires dans la zone de Tahiti Nui, et proposera :

– Une salle de soins d’urgence ;

– Plusieurs bureaux pour des consultations en médecine générale, avec un infirmier, une sage-femme, ou des professionnels du Centre de Protection Maternelle et Infantile (CPMI) ;

– Une salle de soin dentaire ;

– Deux salles de soins dédiées aux consultations spécialisées avancées (système conjoint du CHPF et de la Direction de la Santé permettant l’accès aux soins spécialisés hors de la zone urbaine de Tahiti Nui et dans les archipels) ;

– Une salle de classe permettant d’accueillir le public scolaire dans le cadre des visites de santé scolaire dans des conditions optimales et sans perturber le rythme de cours des élèves ;

– Quatre bureaux permettant d’accueillir des permanences des services administratifs du Pays (DSFE, CPS, SEFI, OPH) et des consultations pour des praticiens libéraux sous convention ;

– Un accès aux personnes à mobilité réduite ;

– Un espace de stationnement.

Ce nouveau centre de santé viendra rassembler les équipes de soins situées dans les dispensaires de Hitia’a et Tiarei, dont les locaux sont actuellement mis à disposition par la commune associée de Hitia’a O te Rā. La livraison du bâtiment est prévue pour la fin du premier trimestre 2024. S’en suivra une phase d’équipement des locaux par la Direction de la Santé, de façon à pouvoir accueillir le public à partir de la fin du deuxième trimestre 2024.


Le Pays poursuit le titrement de Rurutu et Rimatara, et cède 100 terres

Après avoir amorcé le processus d’attribution en mars dernier, le président de la Polynésie française et le ministre de l’Agriculture en charge du Domaine, Tearii Te Moana Alpha, ont procédé, mercredi dernier, à la remise de 27 actes de cession, totalisant 100 terres au profit des familles originaires de Rurutu et Rimatara.

Très attendues et de longue date par les familles, ces titrements de terres sécurisent et scellent la légitimité des familles de ces îles dans leur droit foncier. Instaurée par la loi du pays n°2020-6 du 29 janvier 2020 visant à organiser le titrement de certaines terres sises à Rurutu et Rimatara, cette procédure exceptionnelle et temporaire dont l’instruction est confiée à la Direction des Affaires foncières, se compose des étapes suivantes :

1. La déclaration unilatérale de propriété immobilière dont le recours est limité à 5 ans à compter de la publication de la loi du pays au Journal officiel de la Polynésie française ;

2. L’instruction du service en charge des affaires foncières qui vise à vérifier la régularité de la déclaration et qui donne lieu à un avis non conforme destiné à éclairer l’autorité compétente ;

3. La publication de la déclaration sous forme d’avis au JOPF, sur le site internet de la DAF et affichage dans toutes les communes de la Polynésie française ainsi qu’au greffe du tribunal foncier ;

4. Une possibilité de contestation enfermée dans le délai d’un an à compter de la publication au JOPF ;

5. L’opportunité de la délivrance du titre de propriété est soumise au Conseil des Ministres.

Le délai de contestation arrivant à échéance et pour faire suite à l’adoption des arrêtés d’autorisation par le conseil des ministres, ce sont ainsi 10 actes de cession à titre gratuit représentant 18 terres qui ont été remis pour l’île de Rurutu et 17 actes représentants 82 terres pour l’île de Rimatara.

Ces dossiers concernent les requérants qui résident à Tahiti. A ce jour, le Pays a cédé 421 terres : 213 sur 1 503 terres (14 %) à Rurutu et 208 sur 804 terres (25 %) à Rimatara.

Avec communiqués

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