Comme c’est étrange, à l’approche des élections territoriales, les maires et autres élus semblent touchés les uns après les autres par ce qu’il convient d’appeler le « syndrome de la girouette ».
À ce jeu, Putai Taae, l’ex-maire de Papara et représentant Tapura à l’assemblée de la Polynésie française, condamné pour détournement de fonds publics, s’illustre particulièrement. En effet, après avoir acté son départ du Tapura début septembre, pour rejoindre le Tavini Huiraatira, « guidé par l’esprit saint », voilà que l’élu vient d’annoncer son retour au sein du parti rouge et blanc.
Notre champion reste le représentant Tapura de Rangiroa, Bernard Natua (condamné à dix mois de prison avec sursis pour « violences avec arme »), qui a démissionné également du parti majoritaire, il y a quelques mois, pour rejoindre la formation A Here ia Porinetia. Encore un élu qui n’hésite pas à retourner sa veste plusieurs fois, car on se souvient qu’il avait déjà quitté le Tapura en 2020 afin d’intégrer les rangs de A Here Ia Porinetia, avant de retourner au Tapura moins d’un an après…
Mais, ils vont sûrement tous nous expliquer que « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent », comme le disait Edgar Faure !