La « réconciliation » entre Gaston Flosse et Édouard Fritch a fait couler beaucoup de salive, et choqué ou amusé les Polynésiens selon les cas. Cet épisode ne doit pas étonner car il survient après d’autres spectaculaires « retrouvailles » d’ennemis jurés. Les réconciliations n’aboutissent pas toujours à réaliser l’objectif : dominer la vie politique. Succès ? Échec ? Réponse le 30…

Si un métropolitain est souvent choqué par les déclarations des uns et des autres qui laissent supposer des haines éternelles alors que les événements se chargent de démontrer le contraire, un peu de réflexion amène un regard plus serein. Par exemple, Pierre Angeli, qui a été gouverneur (1969-1973) et haut-commissaire (1986-1987) en Polynésie française a rapporté un souvenir de la première période : « Un jour, à l’assemblée territoriale, deux des principaux chefs politiques opposés entre eux avaient échangé des propos les plus vifs. Le soir même, j’étais invité chez l’un d’eux : je vis arriver l’autre paisiblement au même dîner. Je compris alors que dans ce petit monde clos, les hommes politiques, comme tout le monde, avaient assez de sagesse pour prendre la juste mesure des choses[1]. …
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Merci Jean-Marc pour cet éclairage!
Merci Patricia, j’ai essayé d’éclairer en respectant la sobriété énergétique…