Nous sommes tous connectés : montres, réveils, téléphones, tablettes, ordinateurs… Le Wi-Fi est partout, tout le temps. La connexion internet est omniprésente, omnisciente même ! Outre les effets néfastes sur la santé humaine, la santé de la planète est directement touchée par ce que l’on appelle la pollution numérique. Et elle n’est pas si invisible…

On pourrait en douter car on ne la voit pas et pourtant, la pollution numérique est bien réelle : émissions de gaz à effets de serre, pollution chimique des sols, atteinte à la biodiversité, production de déchets électroniques… Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est aujourd’hui responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, plus que l’aviation civile. Le gros de cette pollution a lieu au moment de la fabrication du matériel et lors de son traitement en fin de vie, donc pas chez nous, mais à l’autre bout du monde. On parle de pollution dématérialisée. C’est un peu comme les pingouins de Madagascar : « Tout doux, gentil, fais coucou aux gens Rico ! »… Cela paraît mignon, mais cela ne l’est pas ! « Les technologies de l’information et de la communication voudraient nous faire croire qu’il s’agit d’une industrie légère, mais ce n’est pas du tout le cas », observe Florence Rodhain, docteure en systèmes d’information et maître de conférences à l’École polytechnique universitaire de l’Université de Montpellier …
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Excellent article qui nous apprend beaucoup!