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On voyait bien que les parents inquiets comparaient, dans les magasins de fournitures scolaires, les produits et les coûts pour comprendre, in fine, que la rentrée coûterait plus que l’an passé. On observait cette fièvre annuelle pour les cartables, stylos, crayons, cahiers, gommes, équerres et règles… listés par les écoles, sans que l’on sache s’il y en aurait trop ou pas assez. Soit ! Mais que disaient l’autorité ministérielle et le Vice-rectorat, tous deux āpī ?

La première, in extremis, amorçait la diffusion d’une « Lettre de rentrée », sur 8 pages, pour indiquer aux enseignants le cap à suivre. D’après la gazette locale, elle précisait que cette rentrée innovante, inspirée par la Charte de l’Éducation, se devait de « créer un système favorable à l’apprentissage des langues régionales », de « favoriser le chant », surtout « le himene tumu », de « chanter tous les chants traditionnels », dans un « contexte d’immersion » pédagogique, sans préciser à quel endroit, avec qui, avec quoi, et comment …

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