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EXCLUSIF ! Selon nos informations, un second courrier, intitulé « SOS Bis harcelés EPIC Vanille », a été déposé à la Présidence le 13 juillet afin de dénoncer les conditions de travail considérées comme « insupportables » par certains employés au sein de l’EPIC Vanille de Tahiti. Dans un article publié le 12 avril dernier, la rédaction de PPM avait relayé un premier courrier adressé à l’ancien gouvernement, qui était resté lettre morte (lire notre dossier Plaintes pour « harcèlement moral » et « détournements de fonds publics » : ça ne sent pas bon à l’EPIC Vanille de Tahiti…). La missive, signée par plusieurs salariés de l’établissement public, reprochait…

Souvenez-vous, après un signalement adressé en octobre dernier à l’ancien président de la Polynésie française par des salariés de l’EPIC Vanille de Tahiti lançant un S.O.S pour des faits de « harcèlement moral dû à la dénonciation des copinages », une plainte pour « détournements de fonds publics » avait été déposée auprès du procureur de la République. PPM avait alors réalisé une enquête au cœur de cet établissement public chargé de gérer « l’or noir » de Polynésie, une manne économique importante pour le Fenua dont l’image de marque pourrait être ternie en raison de grosses tensions internes… Par ailleurs, de nombreux vols touchent la filière. Toujours sans réponse et sans réaction des autorités, un deuxième courrier leur a été adressé il y a une dizaine de jours. Cette seconde lettre, envoyée le 13 juillet dernier, fait ainsi un nouvel appel du pied au gouvernement de Moetai Brotherson. Les « harcelés » s’inquiètent : une partie de leurs doléances ont été entendues par la dénomination de l’ancienne directrice qui reste, semble-t-il, dans l’EPIC, comme le directeur technique, alors qu’un « nombre incalculable de preuves sont en leur possession, aucune procédure de sanctions ne semblant être prises ». Ils affirment qu’ils sont « obligés de continuer à supporter l’insupportable dans tous les domaines ». Ils expliquent que « les exactions n’ont que trop duré » et qu’ils « n’attendront plus très longtemps d’avoir à subir ces tyranneaux de bazar » …

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2 réflexions au sujet de “EPIC Vanille de Tahiti : nomination d’une nouvelle directrice, à l’heure de la recrudescence des trafics « d’or noir »”

  1. Pas possible……
    Cette gabegie
    Et tout ce que l’on ne sait pas, encore….
    Par contre , payer payer payer sales contribuables et fermez la…..
    Il faudrait un audit de toutes les filières toutes activités confondues…..
    Et la……

  2. Personnellement, je me suis toujours interrogé sur l’utilité d’un EPIC Vanille
    En tant que contribuable polynésien , j’aimerais que l’on se pose les questions suivantes :
    – Quelle quantité de vanille était produite avant l’institution de l’EPIC Vanille ?
    – Quelle quantité de vanille a-t-on produit cette année ?
    – Quelle quantité de vanille était exportée avant l’institution de l’EPIC Vanille ?
    – Quelle quantité de vanille a été exportée cette année ?
    – Qu’attends-t-on pour supprimer cette ineptie de taxe à l’exportation ? (dans tous les pays économiquement sensés, on ne taxe pas les exportations, on les favorise)
    Cordialement

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