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Vous connaissez bien sûr tous l’adage qui dit que les cordonniers sont mal chaussés ? Eh bien, figurez-vous que c’est pareil pour les médecins malades !

Tout d’abord, vous avez le médecin malade en tant que tel, c’est-à-dire qu’il passe de l’autre côté de la barrière qu’il a l’habitude de mettre entre lui et le patient. Pour rester efficace et objectif, il nous faut bien sûr avoir un certain détachement par rapport à ce qui arrive au patient, tout en prenant en compte la souffrance de celui-ci. On appelle cela l’empathie. Cette empathie nous permet de ne pas souffrir de la situation de nos patients, et elle est cruciale pour préserver notre relation médecin-malade et notre santé mentale. Mais lorsqu’on est nous-même malades, cette barrière disparaît et cela est souvent difficile à vivre. Par expérience, on retrouve deux comportements différents chez les médecins malades : les hypochondriaques et les autruches …

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