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Faut-il se réjouir de voir, en sortie de Covid, notre Polynésie en fête ou en miettes ? Chaque jour qui passe est l’occasion de s’éblouir dans tous les secteurs de nos îles.

Les Marquises d’après Macron fourbissent  de beaux dossiers qui devraient les hisser au grand mât désiré des élus Unesco ; les Îles Sous-le-Vent peaufinent des batailles interarmes fictives pour des épreuves supposées ; des milliardaires de partout sont ici rassemblés pour que nos îles menacées surnagent, en anglais, aux montées de la mer sur un globe asséché ; chaque archipel célèbre, à grands  coups d’orero et  prières localisées, des éléments de cultures anciennes pour sauver des langues aimées sans que personne ne se demande si le langage du sacré est bien approprié pour apprendre aux enfants comment demander aux parents, aux commerçants, aux voisins, de satisfaire les besoins quotidiens de la vraie vie de chaque jour …

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