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La Polynésie française défend son concept Tainui Ātea d’aire marine gérée

Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, accompagné de Cédric Ponsonnet, directeur des Ressources Marines de la Polynésie française et de Thibaut Thellier, de la direction des Ressources Marines, ont fait un point sur les problématiques liées aux dispositifs de concentration de poissons dérivants (DCPs) en Polynésie française. Le ministre est également revenu sur sa participation au cinquième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC5) qui s’est déroulé à Vancouver, au Canada.
Dans son discours, Heremoana Maamaatuaiahutapu a rappelé que le 16 juillet 2015, le groupe des dirigeants polynésiens, regroupant Samoa, Tonga, Cook Islands, Niue, Tuvalu, American Samoa, Tokelau et la Polynésie française, s’est réuni sur le site sacré de Taputapuātea pour décider tous ensemble d’un cap commun. Ils ont marqué ainsi leur engagement pour le P.A.C.T. (Polynesia against climate threats) par ces mots : « Nous sommes le peuple du plus grand océan du monde, Te Moana o Hiva. Pour nous, le « peuple de la pirogue », protéger notre océan, c’est être résilients aux conséquences dommageables du changement climatique et rester fidèles à notre identité polynésienne. »
Faisant suite à cette déclaration fondatrice, « les dirigeants polynésiens ont eu à cœur d’inscrire la protection de l’océan à l’agenda des discussions internationales ». Depuis lors, l’ONU a inscrit la période 2020-2030 Décennie des Nations Unies pour les Sciences Océaniques et le Développement Durable.
Le ministre a insisté également sur le fait que « les peuples autocthones, les savoirs traditionels ne doivent pas être juste un alibi et nos gestions traditionnelles doivent enfin pris en compte et respectés par les instances internationales ». Et de développer : « En effet, plutôt que d’interdire toutes activités et privatiser l’océan, la Polynésie française défend son concept Tainui Ātea d’aire marine gérée, où les polynésiens sont acteurs de la protection et de la gestion de leur zone économique exclusive (ZEE) ». « Oceania is us. We are the sea, we are the ocean », écrivait l’auteur Tongien ‘Epeli Hau’ofa.
L’objectif ambitieux de classer 30 % des ZEE en aires marines protégées

Par ailleurs, pour la Polynésie française, l’objectif ambitieux de classer 30 % des ZEE en aires marines protégées (AMP) à l’horizon 2030 « ne doit pas se transformer en une nouvelle forme de domination des pays de l’hémisphère Nord sur ceux de l’hémisphère Sud, entre les grands pays et les petits Etats insulaires, dont les économies sont fragiles », a expliqué encore le ministre. Avant de demander que « des mesures fortes soient prises sur les eaux internationales qui sont une zone de non-droit afin de lutter contre le pillage de l’océan Pacifique ».
Pour cela, deux propositions ont été faites :
– La construction d’un Grand Mur Bleu dans le Pacifique comme annoncé par le président Fritch au One Ocean Summit à Brest afin de soutenir les Etats du Pacifique à développer leurs économies et les aider à sortir du cercle infernal de la vente de licences de pêche ou de licences d’exploitation des fonds marins à de grandes sociétés étrangères.
– Le classement des eaux internationales, soit environ 70 % de l’océan Pacifique, en Aires Marines Protégées sous très forte protection, avec interdiction de toute activitée de pêche ainsi de toute exploitation des fonds marins afin de protéger la biodiversité, et fournir des ressources et des services écosystémiques pour tous les insulaires du Pacifique.
Les Dispositifs de Concentration de Poissons dérivants (DCPd)

Le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines a également alerté sur la grave problématique des DCPd, qui sont de petits radeaux flottants largement utilisés en dehors de la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française par les pêcheries thonières à la senne. Leur usage est conséquent, dans la mesure où plus de 30 000 DCPd seraient déployés chaque année dans la zone tropicale du Pacifique Occidental et Central et 20 000 autres dans le Pacifique Est.
Ces DCP dérivants sont utilisés pour faciliter et accroitre les captures de part leur capacité à agréger les bancs de thonidés, ensuite encerclés et capturés par les thoniers senneurs. Les DCP dérivants modernes sont équipés d’une bouée satellite et d’un échosondeur, permettant aux pêcheurs de connaitre à distance la position et une estimation de la biomasse de thons agrégés sous chaque DCPd.
Lorsque ceux-ci dérivent en zones de pêche défavorables (au sud de 10°S) ou en zone de pêche interdite (ZEE d’un pays ou d’un territoire interdisant la pêche à la senne comme la Polynésie française), ils sont alors souvent abandonnés par les pêcheurs, qui désactivent la bouée satellite à distance.
Ces DCPd abandonnés continuent toutefois leur dérive et finissent par couler ou s’échouer. Ils génèrent une pollution importante (matières synthétiques des radeaux, cartes électroniques, piles et batteries des bouées satellites), risquent d’emprisonner des espèces protégées, posent question au regard de leur impact potentiel sur les ressources halieutiques disponibles pour les pêcheurs polynésiens, présentent un danger pour la navigation et impactent in fine les récifs et les littoraux lors de leur échouage.
Lire le dossier de presse complet ci-dessous :
Voir les vidéos de la DRM ci-dessous :
Le prix des hydrocarbures à la baisse…

« La tendance générale de l’évolution du prix du pétrole, associée au cours du dollar US, conduit à une baisse, depuis le début de l’année, du prix de nos hydrocarbures », rapporte le dernier compte-rendu du conseil des ministres (lire ci-dessous). « Plombées par les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale, alors qu’un gonflement des stocks américains est encore attendu, les perspectives des cours mondiaux restent orientées vers un moindre coût du pétrole ». Le conseil des ministres a ainsi décidé de répercuter cette tendance générale sur les prix à la pompe, à hauteur de 10 Fcfp pour l’essence et de 5 Fcfp pour le gazole, à compter du 1er mars. « De nouvelles répercussions sont à prévoir, au profit des consommateurs », souligne enfin le Pays.
Merci pour le geste, mais le gouvernement a beau jeu de faire des effets d’annonce après avoir augmenté le carburant de 35 Fcfp… Et ce, surtout dans notre région où la Polynésie est censée profiter d’un cours stable du pétrole à Singapour, différent du cours mondial et non dépendant du conflit entre la Russie et l’Ukraine !
Compte-rendu du conseil des ministres
Lire le compte-rendu complet du conseil des ministres du 22 février 2023 ci-dessous :
Démission du directeur général de la CPS
Le directeur général de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) a annoncé sa démission au conseil d’administration. Vincent Fabre quittera ses fonctions le 31 mars prochain pour retourner à la Banque Socredo, où il devrait être nommé directeur général délégué, aux côtés de Régis Chang.
Appelé pour reprendre le poste d’Yvonnick Raffin à la CPS, nommé ministre de l’Économie fin 2020, Vincent Fabre explique son départ pour des raisons personnelles. Outre une belle « opportunité professionnelle » à saisir, il a expliqué son départ en raison d’une « charge extrêmement lourde » et « chronophage ».
JO 2024 : les athlètes seront logés à bord d’un navire de croisière !

Invitée sur le plateau de TNTV, Barbara Martins-Nio, la responsable du site de Tahiti pour le comité organisateur des Jeux Olympiques et Paralympiques, estime que « la Presqu’île n’offre pas beaucoup de possibilités » en termes d’hébergement et que, le site de l’ancien hôtel de Puunui « n’étant plus réalisable dans les temps », « la seule solution » est désormais d’accueillir les athlètes des JO 2024 sur un navire de croisière (une centaine de personnes). Et de tenter de rassurer sur le plan écologique : « Ce n’est pas non plus un monstre. Mais c’est tout de même plus de 10 jours en mer et c’est un point important du cahier des charges, qui compte dans nos critères d’évaluation, notamment sur la capacité du croisiériste de pouvoir étudier, d’ici 2024, des solutions d’amélioration, notamment de l’empreinte carbone »…
Pour l’épreuve de surf qui se déroulera à Teahupo’o, le village olympique ouvrira le 20 juillet. Les entraînements auront lieu du 21 au 26 juillet et la compétition du 27 juillet au 5 août. Donc 10 jours en tout : 4 jours de compétition et 6 jours de « waiting period ».
Réforme de l’ITR : un projet de résolution prochainement présenté à l’APF

Une seconde réunion du comité sur la réforme de l’Indemnité Temporaire de Retraite (ITR) s’est tenue vendredi dernier à Paris, à l’initiative conjointe des ministères des Outre-mer et de la Transformation et de la Fonction publique. Ce dispositif mis en place en 1952 à l’adresse des fonctionnaires d’État, dans six territoires ultramarins, avait pour objectif de « compenser la cherté de la vie ». Face au constat d’une augmentation régulière du coût de cette indemnité temporaire de retraite, l’État a décidé de son extinction s’échelonnant jusqu’en 2028.
La réforme entrée en vigueur le 1er janvier 2009 avait été précédée de plusieurs engagements de la part du Gouvernement de l’époque. L’impact des conséquences découlant de la réforme est très prégnant, d’autant que la Polynésie française est, avec la Nouvelle-Calédonie, la collectivité d’Outre-mer la plus touchée en termes d’agents concernés.
Suite à la saisine de plusieurs organisations syndicales de la Polynésie française, faisant état du fait que ces engagements n’étaient pas tenus, le gouvernement de la Polynésie française a sensibilisé les autorités compétentes. Une mission d’information parlementaire avait été diligentée à ces fins. Les préconisations du rapport qui en sont issues, ont été présentées depuis le Haut-commissariat de la Polynésie française au mois de juillet 2021. Les suites réservées aux conclusions de ce rapport, avec notamment des engagements tenus de la part du précédent exécutif, sont « appréciables », selon la Présidence.
En effet, les ministères des Outre-mer et de la Transformation et de la Fonction publiques ont lancé ces travaux « conformément à l’exigence d’équité que nous devons à nos populations », rapporte un communiqué. Comme le Président s’y était engagé lors de sa rencontre avec les représentants de l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) le 7 février dernier, une réunion de travail s’est tenue à Papeete pour proposer au président de l’assemblée de la Polynésie française (APF) « un projet de résolution à soumettre aux élus visant à soutenir le travail engagé au niveau national afin d’effacer les effets d’iniquité liés à l’extinction de l’ITR ».
Communauté de communes des îles Marquises : « Une fiabilité des comptes à renforcer », selon la CTC

« Créée en 2010, l’action de la communauté de communes des îles Marquises (CODIM) est restée limitée de 2017 à 2021. Regroupant pourtant l’intégralité des îles Marquises au sein de l’intercommunalité, la CODIM intervient dans un cadre contraint compte tenu de la double insularité, de statuts obsolètes et de l’échec depuis 2017 des rapprochements avec la collectivité de la Polynésie française pour déterminer un nouveau périmètre d’activité et de nouveaux financements.
Les compétences nécessitant un dialogue institutionnel avec le Pays (aménagement de l’espace, actions de développement économique) n’ont pu être exercées en l’absence d’avancée sur les modalités des délégations par la collectivité de Polynésie française aux communes et intercommunalités. A tel point qu’en 2022 les maires des Marquises et la CODIM demandent un projet d’évolution statutaire de l’archipel des îles Marquises en une “communauté d’archipel”, entité aujourd’hui non prévue par la Constitution, seule solution possible selon eux pour développer leur archipel.
Jusqu’à présent, la CODIM est intervenue dans le cadre des compétences exercées à la place des communes (compétences optionnelles) dans des domaines restreints :
– le soutien des actions culturelles et sportives, en subventionnant essentiellement des associations, y compris parfois dans des domaines hors de ses compétences statutaires, et en participant au projet de classement des Marquises à l’UNESCO. Pour ce dernier projet, l’intercommunalité n’a toutefois qu’un rôle limité à l’aide et au soutien, le dossier étant porté et élaboré par le Pays, en lien avec un conseiller culture rémunéré par la CODIM.
– l’assistance à maîtrise d’ouvrage, dans le domaine de l’énergie. La création d’un poste de conseiller énergie partagé en 2019 a permis de définir une stratégie de maîtrise des dépenses pour les communes et d’accompagner les îles dans leurs projets de développement des énergies renouvelables et le renouvellement de leur DSP électricité.
Elle n’a guère été sollicitée non plus pour les compétences complémentaires.
Le fonctionnement de la CODIM peut être optimisé tant sur les modes de gouvernance (cf. règlement intérieur obsolète, fréquence et coût des conseils communautaires, commissions non réunies) que sur la qualité de l’information budgétaire délivrée aux élus. Cette dernière est à renforcer en modernisant les procédures (organiser un débat d’orientation budgétaire, abandonner le budget supplémentaire, compléter les annexes au compte administratif…) et en procédant à des constructions budgétaires réalistes tant en fonctionnement qu’en investissement. Un renforcement des règles de gestion du personnel (évaluation annuelle, règlement de service, documents d’analyse des risques), des conditions d’utilisation des véhicules et des achats publics (stratégie, nomenclature) professionnaliserait davantage l’intercommunalité.
L’absence de dotation aux amortissements, de suivi des opérations à classer ou régulariser et un inventaire physique récapitulatif tenu par l’ordonnateur à consolider avec l’état de l’actif du comptable fragilisent la fiabilité des comptes. De 2017 à 2020, des produits de gestion plus élevés que les charges de gestion ont permis de dégager systématiquement une capacité d’autofinancement. Cette situation est toutefois à relativiser puisqu’elle s’explique d’abord par un manque d’activités de la CODIM au regard des ressources institutionnelles consenties (DGF et contributions communales). L’année 2021 se caractérise par une très forte progression du niveau de charges de gestion (+ de 43 % par rapport à l’année 2020) et un ratio de capacité d’autofinancement brute négatif, compte tenu de dépenses de régularisation pour les cotisations des élus (IRCANTEC) et de nouvelles dépenses insuffisamment considérées (local à Papeete, coût de la gouvernance). La Chambre attire l’attention de la CODIM sur la nécessité de maîtriser dès à présent les charges générales au moment où l’activité opérationnelle de la CODIM augmente.
Comme dans le précédent rapport, les ressources ont été nettement supérieures aux emplois sur la période sous revue puisque le financement propre disponible (autofinancement et subvention reçues) de 79 MF CFP a largement permis de couvrir les 52 MF CFP de dépenses d’équipement constituées essentiellement d’études ou de matériels. Même si la CODIM a mobilisé son fonds de roulement en 2019 et en 2021, ce dernier, déjà important lors du dernier rapport, a encore augmenté sur la période et a représenté jusqu’à plus de 2 ans de charges courantes en 2020.
Les nouvelles compétences en cours de déploiement en 2022, comme le transport maritime intercommunal interinsulaire (TMII) et la mise en place d’un service de l’énergie mutualisé constituent un tournant important pour la CODIM pour asseoir sa crédibilité. Bien que ces 2 activités ne puissent pas encore faire l’objet d’une analyse comptable, des points de vigilance sont d’ores et déjà identifiés.
Pour le TMII, l’atteinte à l’équilibre en 2022 et même à court terme, apparaît difficile en raison des conditions actuelles de déploiement du service (recrutement de personnel supplémentaire, dépenses de maintenance et de réparations sous estimées) s’écartant déjà du scénario prévisionnel. Il conviendra de réexaminer les conditions tarifaires à l’issue d’un semestre d’exploitation pour augmenter, le cas échéant, les produits d’exploitation.
Pour la création d’un service dédié au pilotage et au suivi d’un contrat de délégation du service public de l’électricité mutualisé, la CODIM et les communes marquisiennes devront boucler leur appel d’offres « mutualisé » d’ici la fin 2023 (un seul appel d’offres) selon un rétroplanning serré.
Comme en 2016, un nouveau périmètre d’activité et des modalités de financement sont toujours à finaliser par la collectivité de la Polynésie française dans le cadre d’une Loi du Pays, afin que la communauté de communes puisse mettre en œuvre son projet de territoire.
En attendant, la CODIM ne peut que développer de nouveaux pôles d’expertises au profit de ses communes membres, comme par exemple favoriser le développement d’une organisation pérenne du COMOTHE (festival) dans le cadre d’une association permanente à créer par les différents protagonistes associatifs. »
Lire le rapport complet de la CTC ci-dessous :
Inauguration du parc paysager de Tahua Motu Ovini

Le parc paysager Tahua Motu Ovini situé dans la commune de Faa’a, un espace de loisirs et de détente de 30 000 m2 en bord de littoral, a été inauguré. L’aménagement comprend : un impressionnant Fare Pote’e de 600 m2, une esplanade, un coin buvette pour se rafraîchir, un parcours sportif équipé, un terrain de beach volley et une aire de jeux. Les espaces verts ont été arborés de 210 cocotiers et de près de 80 arbres, dont plusieurs arbres fruitiers, par l’architecte Alexis Nguyen-Thè. Le budget final s’élève à 900 millions de Fcp.

Salon « Te Rara’a » ouvert jusqu’au 1er mars

La 15e édition du Salon « Te Rara’a » se tiendra dans le hall de l’assemblée de la Polynésie française jusqu’au 1er mars afin de valoriser l’artisanat traditionnel. Les heures d’ouverture au public sont de 8h à 17h tous les jours. Un concours de confection de chapeaux d’antan pour hommes est organisé ainsi qu’une journée culturelle le samedi 25 février. Lors de cette journée, les visiteurs pourront assister à un défilé de mode mettant en valeur les créations artisanales présentées par les artisans, suivi d’une prestation de danse et d’une vente de plats typiques de l’archipel.

L’école provisoire 2+2=4, un édifice flambant neuf pour la rentrée 2023

Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation, invitée par Simplicio Lissant, maire de Punaauia et accompagné de son équipe communale, a visité l’aménagement modulaire de « l’école 2+2=4 » à Punaauia où les élèves pourront intégrer 962 m2 d’espaces aménagés pour la rentrée des classes d’août 2023 le temps des travaux du site initial.
Le terrain de 9 000 m2 est mis à la disposition de l’école, gratuitement par son propriétaire Louis Wane. Cet espace va être aménagé de manière à recevoir 275 élèves. Ils pourront bénéficier de 11 classes ; d’une bibliothèque de 100 m2 avec une connexion à Internet fibre ; de deux grands chapiteaux aménagés ; d’une cour de récréation de 1 500 m2 ; d’un parking de 50 places et d’une cantine de 375 m2.
Pour la rentrée 2023, tout sera prêt et les élèves pourront profiter des salles de classe climatisées et modernisées. L’école est équipée d’un système modulaire et évolutif avec la possibilité d’aménager les espaces selon les besoins de l’établissement. L’édifice scolaire dispose de fenêtres double vitrage pour limiter les nuisances sonores et d’un système d’alarme sophistiqué afin de renforcer la sécurité du site. « C’est la première fois qu’une école est ainsi aménagée avec des modulaires le temps des travaux de l’ancienne structure », se réjouit le Pays.
Campagne de distribution de traitement contre la filariose à Huahine

D’après les résultats de la dernière enquête sur la circulation de la filariose réalisée en 2022 à Tahiti, à Moorea-Maiao, sur l’archipel des Australes, des Marquises nord et sur l’archipel des Tuamotu, la campagne filariose de POD (prise observée directe) a été interrompue, car aucun cas n’a été détecté dans ces zones. Dorénavant, la prise des comprimés POD a lieu exclusivement dans les zones où la filariose circule activement, à savoir sur l’île de Huahine et à Rikitea – Mangareva, pour les îles Gambier.
S’agissant de Huahine, la POD filariose démarrée le 20 février se prolongera jusqu’au 10 mars.
Pour rappel, la filariose lymphatique, communément appelée « éléphantiasis », est une maladie tropicale qui se produit lorsque les parasites filaires responsables de la maladie sont transmis à l’Homme par des moustiques. Cette infection altère le système lymphatique et peut entraîner une augmentation anormale du volume de certaines parties du corps, donnant lieu à des douleurs, un handicap sévère et une stigmatisation sociale.
La Polynésie française présidera le « Polynesian Leaders Group »

En marge de la retraite spéciale des Dirigeants des pays membres du Forum des Iles du Pacifique (FIP) à Nandi (Fidji) le 24 février 2023, le Groupe des Dirigeants Polynésiens (PLG) a tenu son 11e sommet le 23 février 2023 sous la présidence de Mr Mark Brown, Premier ministre des Iles Cook, président en exercice du Groupe des Dirigeants Polynésiens (Polynesian Leaders Group – PLG). Aux côtés de la Polynésie française, représenté par M. Manuel Terai, délégué aux Affaires internationales, européennes et du Pacifique, étaient présents Niue, Samoa, Tonga, Tuvalu, Iles Cook. C’est la première fois après plusieurs années que le PLG se réunit à nouveau en présentiel.
L’agenda des discussions a porté sur la mise en œuvre de l’accord de Suva (« Suva Agreement ») relative à la réforme du Forum, afin de préserver l’unité des membres et particulièrement des cinq pays micronésiens par un accueil favorable commune aux termes du communiqué de Palikir du 21e sommet des présidents micronésiens le 13 février 2023 et par son approbation par le Forum.
Le Premier ministre Mark Brown a tenu à informer les membres sur les résultats de son déplacement au Japon et de sa rencontre avec le Premier ministre japonais afin d’aborder le sujet sensible du déversement des eaux usées de Fukushima dans l’océan Pacifique.
Tuvalu et Tokelau ont exprimé leur souhait de réduire leur fracture numérique en étudiant la possibilité de se raccorder notamment au câble Manatua. Le Premier ministre de Niue a exprimé des réserves sur le bon fonctionnement du câble Manatua au niveau de son ile.
Le Président en exercice du PLG a tenu à évoquer le sujet de l’exploration et de l’exploitation des fonds marins (seabeded mining) car son pays a déjà accordé trois licences d’exploitation à des sociétés étrangères. Il a cependant souligné que chaque pays était libre d’imposer un moratoire afin de préserver son environnement. Ce qui est le cas de la Polynésie française.
Le Sommet s’est clôturé par la transmission de la présidence du Groupe des Dirigeants Polynésiens par les Iles Cook vers la Polynésie française.
Avec communiqués
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