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Tous les vendredis, retrouvez « L’essentiel de la semaine (LEDLS) » dans PPM, pour ne retenir que le principal de l’actualité…

Cannabis thérapeutique : le projet de loi du Pays approuvé

Le conseil des ministres a validé le projet de loi du Pays légalisant le cannabis thérapeutique. Selon Tahiti Infos, qui s’est procuré le document, le texte indique qu’il « répond à une forte demande » et qu’une « révision de la réglementation s’avère nécessaire », évoquant les « avancées en matière de recherche médicale » ou encore le « potentiel thérapeutique du cannabis » reconnu par la commission des stupéfiants des Nations Unies en décembre 2020.

Concrètement, la loi vise à : « autoriser l’utilisation thérapeutique du cannabis sous la forme de médicament qui devra respecter la réglementation relative au médicament en vigueur en Polynésie française » ; « autoriser la production agricole du cannabis et du chanvre à des fins d’industrie, notamment pharmaceutique, sous contrôle strict et dans le cadre d’une réglementation conforme à la convention unique internationale sur les stupéfiants de 1961 ».

Les activités de « culture du cannabis » et de « transformation du cannabis » seront « soumises à autorisation” », sous des conditions bien précises. Un projet de loi du Pays attendu par de nombreux patients malades au Fenua.


La concession de l’aéroport encore annulée

La procédure de passation de la concession aéroportuaire de Tahiti-Faa’a a, encore une fois, été annulée par le tribunal administratif au motif d’une « violation d’accès à la commande publique ». Pour rappel, ce marché, qui pèse pour plus de 155 milliards de Fcfp, avait été attribué d’abord à Egis, avant une première annulation, puis à Vinci Airports. La victoire de ce dernier était alors contestée par la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM) qui dénonçait avec Egis de nombreuses irrégularités dans la procédure. Si cette nouvelle annulation satisfait la CCISM qui envisageait un projet d’aéroport plus moderne, il va falloir relancer désormais un appel d’offres, ce qui va prendre encore du temps…


Les derniers hôtels Sofitel de Frederick Grey placés en redressement judiciaire

Après le Tahiti Ia Ora Beach Resort, ce sont les deux hôtels Sofitel de Bora Bora (Private Island et Marara Beach Resort) appartenant à Frederick Grey qui ont été placés en redressement judiciaire par le tribunal mixte, rapporte Tahiti Infos.

L’homme d’affaires samoan semble être en cessation de paiement et a liquidé tous ses établissements hôteliers en Polynésie. On se souvient aussi qu’il avait également vendu le Sofitel Moorea à Louis Wane pour sauver son agence de voyage Tahiti Nui Travel (TNT), avant de céder TNT au même homme d’affaires !


Indice des prix à la consommation : + 0,7 % en septembre

En septembre 2022, l’Indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,7 % et s’établit à 107,95, essentiellement en raison de la hausse de 2,7 % des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Entre septembre 2021 et septembre 2022, l’indice général des prix à la consommation augmente de 7,6 %. L’indice ouvrier augmente de 1,0 % sur le mois et progresse de 8,3 % en glissement annuel. L’indice général hors Transport aérien international augmente en septembre 2022 de 0,8 % et progresse en glissement sur douze mois de 7,6 %.

En rythme annuel, l’augmentation des prix en Polynésie française suit la même dynamique de progression que celle de Métropole (voir tableaux dans le compte-rendu du conseil des ministres ci-dessous).

L’évolution de l’IPC au cours du mois s’explique principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires (+3,0 %) avec des hausses des prix sur l’ensemble des produits à l’exception des fruits et notamment des viandes (+4,7 %), des produits de la mer (+6,3 %), des laits, fromages et œufs (+3,9 %) et des huiles et graisses (+4,7 %).

D’autres prix de produits et services évoluent également à la hausse : les boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (+0,4 %) à travers l’augmentation des prix des alcools de bouche et spiritueux (+1,6 %), les loisirs et culture (+0,4 %), l’ameublement (+0,4 %) et l’enseignement, éducation (+ 0,6 %).

Contrairement à cette tendance, les prix diminuent au sein de la division transports (-0,2 %), la santé (-0,7 %) et les articles d’habillement et articles chaussants (-3,9 %).


Compte-rendu du conseil des ministres

Lire le compte-rendu complet du conseil des ministres du 19 octobre 2022 ci-dessous :


Patrimoine mondial de l’Unesco : le dossier marquisien fait impression à Paris

Le ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, en charge de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, accompagné de Joseph Kaiha, Vice-président de la Communauté des communes des îles Marquises (CODIM), Maire de la commune de Ua Pou, de Jean-Michel Zamitte, Directeur des Outre-Mer de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), et de l’équipe projet, a présenté la totalité du dossier de candidature aux membres du Comité français du patrimoine mondial (CFPM) réunis à Paris.

Lors de cette quatrième et dernière audition devant le CFPM, le travail de la délégation a été salué par les membres du Comité français du patrimoine mondial. Ils ont apprécié la présentation qualifiée « de très belle et émouvante », la forte mobilisation des Marquisiens, tout comme la solidité du dossier, une démarche polynésienne considérée comme « très inspirante pour la Métropole ».

Une fois le dossier déposé, l’UNESCO aura alors un an et demi pour l’étudier et organiser une mission d’évaluation sur le terrain. C’est seulement au terme de ce cycle d’évaluation que l’UNESCO prendra la décision d’inscrire Te Henua Enata – Les îles Marquises sur la Liste du patrimoine mondial. Ce dossier d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial n’est donc plus désormais qu’à quelques semaines seulement de son dépôt officiel auprès du secrétariat international de l’UNESCO, prévu à la fin janvier 2023. Un souhait exprimé par le président de la République Emmanuel Macron lors de sa visite en Polynésie en juillet 2021.


Ouverture du Forum de l’Économie bleue

Le 7e Forum de l’Économie Bleue, « Azimut 2030, entre préservation, productivité et résilience », réunit les acteurs publics, privés et institutionnels du maritime autour de tables rondes participatives à travers lesquelles chacun pourra exprimer sa vision d’avenir de l’économie bleue locale. Ces ateliers d’échanges participatifs visent, in fine, la création de la future feuille de route maritime du Pays.

La feuille de route des 18 pays et territoires du Pacifique, membres du Forum des Îles du Pacifique, pour les décennies à venir repose sur la vision « d’une région résiliente de paix, harmonie, sécurité, inclusion sociale et prospérité, assurant que les Peuples du Pacifique puissent vivre une vie libre, saine et productive ». Des engagements qui doivent se traduire par des actes concrets, des pratiques vertueuses, notamment vis-à-vis de l’environnement, à travers l’émergence d’une économie circulaire, d’une économie plus ancrée dans les traditions et la culture et surtout dédiée au bien-être de la population.


« La Tahitienne » rassemble plus de 3 500 participantes

L’édition 2022 de la désormais célèbre course « La Tahitienne », 21e édition, a une fois encore été un succès avec plus de 3 500 participantes, seuil maximal fixé par les organisateurs. La course, exclusivement réservée aux femmes, se fait en faveur de la lutte contre le cancer. L’objectif de ce rassemblement sportif et festif, dont l’inscription s’élève à 1 000 Fcfp, est de rassembler des fonds qui permettront de financer des soins de confort et bien-être, pratiqués par des professionnels, aux patients atteints de cancer durant leur traitement de chimiothérapie.

Cette année, la course d’une longueur d’environ 3 kilomètres a été remportée par Océane Tanguy qui a bouclé le parcours en 13 minutes et 10 secondes.

Particularité de la course, les organisateurs soucieux de l’impact environnemental, n’ont pas organisé de ravitaillement sur le parcours, ni de gobelets dans les jardins de la mairie de Pirae, ceci pour éviter les déchets plastiques. Chacune devait donc assurer son propre ravitaillement soit en gourde, ou par tout autre moyen écofriendly.


Une nouvelle station de sauvetage de la FEPSM à Vaitupa – Faa’a

La nouvelle station de sauvetage en mer de la FEPSM (Fédération d’entraide polynésienne de sauvetage en mer), située à Vaitupa à Faa’a, a été inaugurée par le Vice-président, saluant l’engagement des bénévoles qui concrétise cette solidarité des gens de mer. Et de rappeler : « Le concept FEPSM permet d’officialiser une chaîne de solidarité du monde de la mer préexistante. C’est un vrai réseau d’alerte par îles et atolls des cinq archipels de la Polynésie française qui s’intègre, en fonction de la création des différentes stations, à la chaîne opérationnelle du sauvetage en mer dont la coordination est effectuée sous la responsabilité du JRCC PAPEETE (mission régalienne de l’État) ».

Depuis la conception de ce projet, et la création de la FESPM en 2009, le concept est d’adosser les moyens privés pour cette cause sociétale du sauvetage, à ceux engagés par l’État, le Pays et les Communes. « Et c’est grâce à l’action combinée du Pays et de l’État que la FEPSM a pu voir le jour en 2009. Si le sauvetage en mer relève de l’action de l’État en mer, le Pays est présent et apporte son soutien de diverses manières à cette structure associative constituée de bénévoles, comme la mise à disposition de navires, (c’est le cas avec le bateau de Vaitupa mis à disposition par la DRM, la direction des ressources marines), des financements conjoints avec l’État comme, (c’est le cas pour la future vedette de sauvetage des Marquises), mais aussi divers soutiens techniques et administratifs apportés par les services du Pays comme la DPAM et la DRM. Les financements de l’État permettent de leurs côtés de financer le carburant utilisé lors des missions et différentes formations nécessaires aux bénévoles qui constituent cette association. »

Avec communiqués

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