Une marche pour le climat est organisée samedi 26 mars. Le point de ralliement a lieu à 14 heures, place Tarahoi. Dans leur communiqué, les organisateurs de l’événement s’alarment après la sortie, le 28 février dernier, du 6e rapport du Groupe intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité…
Voici ce que dit le dernier paragraphe du résumé à l’intention des décideurs : « Les preuves scientifiques cumulées sont sans équivoque : Le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé planétaire. Tout retard supplémentaire dans l’action mondiale concertée et anticipée en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique manquera une brève occasion, qui se referme rapidement, de garantir un avenir vivable et durable pour tous. »

Les données se précisent et les projections sont extrêmement inquiétantes. En effet, le dernier bilan énergétique de Polynésie indique que nos émissions de gaz à effets de serre sont encore cinq fois trop élevées. Quant à notre adaptation, les récents épisodes d’inondations, de sécheresse et de manque d’approvisionnement nous prouvent une certaine vulnérabilité.
Le GIEC a précisé, dans un rapport de 2018, la quantité cumulée d’équivalent CO2 qu’il était encore possible d’émettre tout en ne dépassant pas 2 °C de réchauffement en 2100. Le « budget » CO2 de chaque Terrien serait environ de 2,2 tonnes d’équivalent CO2 par an par habitant entre aujourd’hui et 2100. D’après le bilan énergétique de Polynésie de 2020, publié il y a quelques semaines, l’empreinte des Polynésiens est de 10,3 tonnes d’équivalent CO2 par an par habitant. Les dépassements actuels devront être compensés par d’importantes réductions futures…
Pour rappeler un seul des impacts d’un réchauffement global de +2 °C, un autre rapport du GIEC prévoit une perte de 99 % des coraux…
La crise climatique est la plus grande menace qui pèse sur nos îles, les jeunes générations et les suivantes. Nous estimons que l’atténuation de nos émissions de GES et l’adaptation de notre pays à ces impacts doivent être la priorité du gouvernement et que beaucoup plus de moyens doivent être débloqués pour y faire face.
Dans l’idée d’exprimer notre inquiétude sur le manque de moyens mis en œuvre pour notre avenir commun, nous nous rassemblons samedi 26 mars, à 14 heures, place Tarahoi.

Pour rejoindre l’événement, voir page FB : https://fb.me/e/230bVafN8
Contact : Jason Man – 89 34 53 57 – jasonms1@gmail.com
Communiqué