« L’essentiel de la semaine » à retenir du 1er au 4 mars…
Les masques tombent en extérieur !
Le haussaire relâche enfin un peu les brides… L’obligation de port du masque en extérieur est levée ! Mais il sera toujours exigé pour les personnes de 11 ans et plus dans les établissements recevant du public, ainsi que dans les services de transport de voyageurs, dans les aéroports et les gares maritimes. Les mesures de jauge destinées à limiter la présence simultanée de public ou d’usagers (1 siège sur 2, nombre de personnes au m2, nombre de convives par table…) sont également levées, notamment dans les établissements recevant du public, tandis que la limite de 500 personnes accueillies au maximum (sauf grandes surfaces) est, elle, maintenue.
Cependant, les réunions à caractère électoral ne sont pas concernées par les mesures de jauge et ne sont pas soumises au pass vaccinal ou sanitaire. Ben oui, il ne faudrait tout de même pas oublier de voter pour nos chers élus politiques ! Par ailleurs, le pass vaccinal ne sera plus exigé pour les foires et salons, quel que soit le nombre d’exposants, mais demeure obligatoire dans certains cas. Aussi, les rassemblements de plus de 100 personnes demeurent interdits sur la voie publique, sauf lorsqu’ils sont soumis au pass vaccinal.
Et le haut-commissaire de finir son communiqué sur une note d’espoir : « En fonction de la dynamique de l’épidémie, l’État et le Pays évalueront la possibilité de franchir une nouvelle étape dans l’allègement des mesures de protection sanitaire dans le courant du mois de mars. »
Lire le communiqué complet ci-dessous
Obligation vaccinale : bientôt la fin ?
Dans la foulée, Édouard Fritch a annoncé la levée partielle de l’obligation vaccinale. Le président a rappelé les raisons qui ont motivé sa décision, en s’appuyant sur trois chiffres :
– 98,5 % des travailleurs visés par la loi sur l’obligation vaccinale sont dûment vaccinés ;
– 95,6 % de taux d’immunité collective de la population de Tahiti ;
– 79,6 % de la population totale, autant dire 80 %, dispose d’un schéma vaccinal d’au moins deux doses de vaccin.
Fritch a également évoqué « une levée totale, qui pourrait être envisagée prochainement ». Avant d’insister : « Cela ne signifie pas la fin de la vaccination. Bien au contraire, il faut continuer à être à jour de ses rappels de vaccination ». Par contre, il n’a toujours pas pipé mot sur les élus politiques qui refusent, eux, de se faire vacciner. Rien non plus sur les sanctions envisagées pour ceux qui ont participé, à ses côtés, au mariage polémique de Tearii Alpha, donnant un piètre exemple à la population en plein pic de l’épidémie.
Voir la liste des professions encore concernées ci-dessous
Taporo VII : touché… mais pas coulé !

Hier après-midi, le Taporo VII a été victime d’une voie d’eau impressionnante au point qu’il a bien failli chavirer et couler dans le port de Motu Uta… C’est grâce à l’aide de plusieurs remorqueurs, puis de plusieurs opérations de pompage, encore ce matin, que le navire a finalement été sauvé in extremis, mais l’on observait encore une gîte significative à bâbord. Un accident dont l’origine serait due à un chargement trop important et qui augure de gros travaux… Dès que le bateau sera stabilisé, les marchandises sauves vont être hissées à bord du Taporo VI, qui prendra le relais pour le ravitaillement des Raromatai.
Le procès Théron encore renvoyé
Après deux premiers renvois (le 29 octobre et le 4 novembre), le procès de Jean-Paul Théron est encore repoussé, cette fois au 27 mai. Poursuivi pour l’agression d’un huissier et insulte à une gendarme, le docteur Théron dénonce une « déclaration mensongère de la gendarme » qui sera « punie » et les « mensonges du clerc d’huissier » qui affirme avoir « subi des violences ». Affaire à suivre…
Le gouvernement Fritch : une « dictature molle »

L’ancien vice-Président et actuel candidat A Here ia Porinetia aux élections législatives ne mâche pas ses mots et donne le ton de la campagne ! Invité de Radio 1, Nuihau Laurey a fustigé le gouvernement Fritch, pointant du doigt « le clientélisme », « l’assistanat » et « l’absence de débat ». Il a également demandé l’annulation du projet de Contribution pour la solidarité territoriale (CST, ex-TVA sociale).