L’artiste local Charles Perez de chez Blackstone Productions, plus connu sous le nom de Didjelirium, vient de sortir son nouvel album intitulé « Soldier of Positivity ». Distribué par Baco Music, il est disponible sur toutes les plateformes. Entretien avec « un type de caméléon dont il n’y a qu’un sur un million » qui a bien…

Didjelirium a déjà fait découvrir certains de ces morceaux composant l’album sur YouTube, avec plus de 70 000 vues cumulées lors des quatre derniers mois, et sur la scène locale, accompagné de ses amis et artistes Papa Jimbo, Teriitua et DJ Kenzo lors de la Roxy Vahine Cup en août dernier, ou encore lors de la première partie de l’artiste reggae internationale Sara Lugo, fin septembre.
Suivi également en Métropole, notre artiste local a même fait la Une du célèbre site Reggae.fr à l’occasion de la sortie de son album, avec également des articles dans les dernières actualités. Une belle promotion internationale !
Didjelirium, a one in a million kind of chameleon
DIdjelirium est « un caméléon dont il n’y a qu’un sur un million ». Il a grandi à Tahiti et a vécu en Asie pendant près d’une décennie, errant sur les scènes underground de Shanghai à Beijing, de Tokyo à Manila, en passant par Taiwan ou même le Kazakhstan.
On le trouve généralement au bout d’un micro, encourageant les humains à réfléchir en s’amusant musicalement. Mais tout cela n’a pas d’importance. Ce qu’il est vraiment important de savoir à propos de Didjelirium, c’est que « vous devez être sur vos gardes car c’est un caméléon atteint d’Humanité, une maladie terrible qui l’empêche d’être omnipotent, omniscient, et plus encore »…
Se définissant comme « la moitié prophétique d’Original Fools », il réalise de multiples collaborations internationales. Il est aussi l’un des artistes polynésiens les plus suivis sur Soundcloud et compte déjà plus de 13 000 vues YouTube avec son dernier single « Dem Shall Fear », sorti il y a quelques jours et ce grâce à sa mise en avant sur le célèbre site de reggae. Le chanteur se complait entre 80 et 180 bpm, ce qui inclut le reggae, le dub, le hip-hop, la dn’b et tous les genres inclus dans ce que les humains nomment « Musique ».
Enfin, c’est « un caméléon errant sur Terre avec l’amour d’un dieu illusoire et la sagesse d’une huître perlière et il est toujours ravi de partager les deux en quantités illimitées avec ceux qui prendront le temps de se joindre à lui dans son terrarium ».
INTERVIEW : 3 questions à l’artiste…

1/ Quel est le fil rouge de ce nouvel album ? Quel message véhicules-tu dans cet opus ?
(VOIR NOTE D’INTENTION CI-DESSOUS)
« Cet album est un peu, à la base, un projet pour le fun. J’ai enregistré de nombreux morceaux de reggae, mais toujours en collaboration avec mon crew que j’avais à Shanghai, appelé “Uprooted Sunshine”. On a organisé des soirées reggae pendant près de 10 ans en Chine, on a fait venir des artistes internationaux et on a tourné un peu partout en Asie. Le reggae, c’est mon fondement, la musique qui me vient le plus naturellement. Pourtant, je n’avais encore jamais fait un album reggae solo. C’est maintenant chose faite.
Dans cet album, je pose beaucoup de questions. C’est ma nature de caméléon philosophe. J’aime interroger les humains qui ont toujours l’air de tout savoir. J’ai appris de Socrate que je ne sais essentiellement que je ne sais rien, donc je pose des questions. Et je suis souvent surpris des réponses. Alors j’ai écrit des chansons pour discuter de cela, pour donner ma perspective de caméléon qui observe les activités humaines depuis son terrarium et se demande comment ils ont pu en arriver là. »
2/ Quel est ton sentiment en tant qu’artiste local ? Parviens-tu à vivre de ta musique ?
« Mon cas est particulier car, techniquement, je suis un artiste local, mais je ne me considère pas comme tel, pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que je suis un caméléon ; les grilles de classification humaines ne s’appliquent donc pas pour moi car je ne suis ni d’ici ni d’ailleurs. Je suis tout et je suis rien. Je suis de cet univers, comme tout ce qui nous entoure. J’aspire toujours à l’universalité, je cherche ce qui est commun au-delà de toutes les différences et qui, peut-être, se rapproche le plus de la Vérité. Je n’ai donc pas à cœur de plaire à tel pays ou à telle population en particulier ; je préfère parler au plus grand nombre de ce qui dépasse les particularités de chacun et qui concerne tout le monde.
C’est aussi pourquoi je chante en anglais. Il s’avère que c’est la langue internationale qui permet d’être compris par le plus grand nombre et c’est tout ce que je recherche car mes questions concernent tous les humains. Mais le fait de ne pas chanter en français (ou en tahitien) m’éloigne du public local (et/ou exclusivement francophone) qui ne comprendra pas mes paroles.
Malgré tout, je suis d’ici. J’ai grandi dans ce pays et sans la gentillesse, la beauté ou l’énergie de ce magnifique pays, il y a fort à parier que je ne serais pas devenu le caméléon que je suis. Donc je dois beaucoup au Fenua.
En ce qui concerne le fait de vivre de la musique… Well, je l’ai fait pendant près de 10 ans. Je n’ai vécu exclusivement que de la musique et des concerts pendant des années. La musique m’a fait voyager dans tous les sens du terme : elle m’a permis de visiter des pays que je n’aurais jamais penser voir un jour ; elle m’a fait rencontrer des humains exceptionnels qui m’ont appris tant de choses. Donc oui, techniquement, j’ai pu vivre de la musique. Ce n’est pas facile, mais c’est une aventure magnifique.
Depuis mon retour au Fenua, je me produis moins sur scène mais je continue de créer non-stop. Je suis motion-designer 2D et 3D, j’écris des scripts pour qui a besoin de mots, je fais des vidéos pour de nombreux clients locaux et internationaux, je fais beaucoup de clips pour d’autres artistes. Après tout, j’en suis venu à faire des clips car je voulais en avoir pour ma propre musique, donc c’est ce que j’aime faire avant tout. Raconter des histoires, peu importe le medium, musique, vidéo, animé, écrit, parlé, lu…
Ceci dit, si le public local n’a pas peur d’un caméléon sur scène et que ma musique vient finalement à être perçue et appréciée localement, je suis toujours prêt à monter sur scène avec plaisir et m’amuser avec les humains ! »
3/ Quels sont tes prochains projets ?
« Mon projet reggae est une sorte de projet bonus. Mon projet musical principal se nomme Original Fools. Je le fais en duo avec un producteur/ingénieur du son/musicien/génie appelé Damscray. Nous faisons du son ensemble depuis plus de 10 ans, nous avons sorti deux albums et nous préparons le prochain pour 2023. Le truc, c’est qu’on ne s’est jamais rencontré dans la vraie vie. Nous nous sommes rencontrés en ligne, par le label sur lequel nous avions tous les deux des morceaux, et la musique nous a réunis.
C’est un de mes meilleurs amis avec qui je produis l’essentiel de ma musique depuis plus de 10 ans et pourtant nous n’avons jamais été dans la même pièce, et c’est encore plus compliqué en ce moment car il est Russe, prisonnier de son président et victime de ses actions. Donc pas marrant et c’est compliqué pour faire de la musique dans un contexte de guerre. Mais en même temps, on ne manque pas de sujets et le prochain opus promet d’être bien lourd. “Heavy” comme on dit en anglais ! 😉
Et puis il y a d’autres clips qui doivent sortir pour mon album reggae, encore beaucoup de travail de mon côté mais j’espère que le résultat en vaudra le coup et que j’arriverai à en être satisfait, ce qui n’est jamais facile hahaha.
Le prochain album arrive bientôt (on croise les doigts), mais en attendant vous pouvez écouter les albums précédents sur toutes les plateformes. Il y a un album gratuit et un album moins gratuit. XD »
Propos recueillis par Dominique Schmitt
Voir le clip vidéo « Dem Shall Fear » ci-dessous :
Notes d’intention album Didjelirium – « Soldier of Positivity«
Note générale sur l’album :
FR :
Le titre de l’album “Soldat de la Positivité » est un faux oxymore. En effet, la positivité est un réel combat. Il est toujours plus facile de se laisser aller à la négativité que de rester positif quoiqu’il arrive. Tout comme les larmes tombent sans effort, du fait de la gravité, le fait de sourire réclame un courage particulier, puisqu’il doit lutter d’abord contre cette même gravité afin d’exister.
Ainsi, Didjelirium, un type de caméléon dont il n’y a qu’un sur un million, se bat contre son propre cynisme et, dans un monde qui ne lui en donne guère envie, lutte quotidiennement pour garder le sourire, ce qui de facto fait de lui un véritable Soldat de la Positivité.
ENG :
The title of the album “Soldier of Positivity » is a false oxymoron. Indeed, positivity is a true struggle. It’s always easier to give yourself up to negativity rather than fighting to stay positive no matter what. Just as tears fall effortlessly, due to gravity, smiling requires a special kind of courage, since it must first struggle against that same gravity in order to exist. Thus, Didjelirium, a one in a million kind of chameleon, fights against his own cynicism and struggles daily to keep smiling, though he doesn’t really feel like it in this world, which makes him de facto a true Soldier of Positivity.
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1) Tell the Youth (Dis à la jeunesse)
FR :
Cette chanson est un message pour toute la jeunesse, perdue entre colère, incompréhension et crainte quant à l’avenir ; pour lui rappeler de ne pas croire tout ce qu’elle voit à la télévision. Le monde n’est pas tel qu’il nous est présenté dans les médias ; notre société n’a pas a être le culte de l’égo qu’elle semble être devenue et il est important de garder le sourire et de rester uni, car c’est la seule solution pour améliorer notre sort à tous. Et surtout à eux, les jeunes, qui vont devoir être sur cette planète plus longtemps que ce vieux caméléon.
ENG :
This track is dedicated to the youth, lost between anger, incomprehension and
fear for the future ; so as to remind it not to believe everything they show on television. The world is not as it is presented in the media ; our society does not have to be the cult of the ego that it seems to have turned into and it is important to keep smiling and stick together, because it’s the only solution to improve everyone’s fate. Especially theirs, the young ones, who will have to be on this planet longer than this old chameleon.
2) Tonight (Ce soir)
FR :
Cette chanson est un appel à l’unité, si pas pour toujours, au moins pour ce soir. Parce que ce soir, on est tous ensemble ; ce soir on fait la fête ; ce soir on est vivant et on apprécie de l’être tous ensemble. Si au moins un soir comme cela pouvait être régulièrement organisé partout dans le monde, ce serait déjà un meilleur monde où vivre. Donc s’il vous plaît, laissez votre racisme, votre jugement et vos stéréotypes aux vestiaires… et n’hésitez pas à les y abandonner une fois la soirée terminée.
ENG:
This track is a call for unity, if not forever, at least for tonight. For tonight, we’re all together ; tonight, we celebrate ; tonight, we are alive and happy that we are so. If at least one evening like this could be regularly organized all over the world, it would already be a better world to live in. So please, leave your racism, judgement and stereotypes at the door… and feel free to abandon them there once the night is over.
3) Rise to the Beat (Lève-toi avec le rythme)
FR :
Cette chanson est une invitation à la danse. Peu importe d’où vous venez et ce que vous avez fait, on s’en fout ! Là, tout de suite, on veut juste vous voir remuer vos pieds et vos hanches et tout ce qui y est raccordé et que cela ne s’arrête pas tant que la musique continue. S’il y a un moment pour oublier ses soucis, sourire de nouveau à la vie et apprécier un instant de respirer joyeusement, c’est bien sur ce morceau !
ENG :
This song is an invitation to dance. It doesn’t matter where you’re from or what you’ve done, who cares ! Right now, we just want to see you wiggle your feet and your hips and everything hooked up to them and don’t stop moving as long as the music goes on. If there’s a right time to let go of your worries, to smile back to life and to enjoy a moment of blissful breathing, it’s on this track !
4) Ready to Play (Prêt à jouer)
FR :
Ce morceau est le plus vieux de l’album. Écrit à son retour à Tahiti, c’est un message personnel de Didjelirium adressé à son Fenua pour chanter sa joie d’être de retour au soleil et au sourire des îles après la grisaille et la grise mine des villes de Chine. Électrifié par cette énergie qui le caractérise, il annonce être prêt à secouer les îles et à mettre un coup de pied musical dans la langueur lancinante – mais toutefois plaisante – de Polynésie. Parce que le reggae à 60bpm, c’est bien, mais pas toute la soirée, svp…
ENG :
This track is the oldest on the album. Written upon his return to Tahiti, this is a personal message from Didjelirium to his Fenua in which he sings about the joy of being back in the island’s sun and smile after the Chinese cities smog and sighs. Powered by his one-in-a-million kind of energy, he loudly announces that he is ready to shake up the islands and to musically kick the throbbing – although pleasant – languor of Polynesia. Because 60bpm reggae is nice, but not all night long, please…
5) Glory and Fame (La Gloire et la Célébrité)
FR :
Ce morceau est un message à la fois pédagogique et à visée de santé publique. Il s’agit d’une critique de l’humain des réseaux sociaux tel qu’on le trouve un peu partout aujourd’hui (Homo-Facebookus, Homo-TikTokus, Homo- Instagrammus ou Homo-Twittus par exemple). Cette critique établit la distinction importante – mais totalement oubliée de nos jours digitaux – entre la gloire et la célébrité. Alors que bon nombre des humains modernes recherchent la gloire, ils obtiennent souvent la célébrité. Et si vous pensez que c’est la même chose, alors ce morceau est fait pour vous.
ENG :
This track is both an educational and public health message. This is a critique of the “social-media human” as it is found everywhere nowadays (Homo- Facebookus, Homo-TikTokus, Homo-Instagrammus or Homo-Twittus for example). This critique draws the important – but totally forgotten in our digital age – distinction between glory and fame. While many modern humans strive for glory, they often end up with fame. And if you think it’s the same, then this song is for you.
6) Sorrow of the Tree (Le chagrin de l’arbre)
FR :
Cette chanson est un conte métaphorique mettant en scène la discussion singulière entre un humain typique et un arbre mystique. Alors que l’humain, comme à son habitude, se morfond de sa condition et pleure sur son sort, il en vient à envier cet arbre majestueux, qui ne tarde guère à lui répondre, pour tenter de lui faire comprendre certaines vérités qu’il n’a pas l’air de vouloir accepter.
ENG :
This song is a metaphorical tale featuring the singular discussion between a typical human and a mystical tree. While the human, as usual, mope about his condition and weep over his fate, he comes to envy this majestic tree, which doesn’t take long to reply to him, in order to make him understand certain truths that he doesn’t seem to want to accept.
7) Feeling Lonely (Je me sens seul)
FR:
Ce morceau est une ballade légère où l’on découvre un homme un peu maladroit verbalement qui tente sa chance avec la fille de ses rêves. Il faut dire qu’il se sent seul, qu’il l’a toujours été, et qu’on lui a mis la pression en lui disant qu’il fallait qu’il se trouve quelqu’un. Alors du coup il se lance, aussi malhabile qu’honnête car, après tout, sur un malentendu, ça peut toujours passer…
ENG :
This song is a light ballad in which we discover a slightly awkward man who tries his luck with the girl of his dreams. Truth is, he feels lonely, he always did and folks always told him he gotta find himself a lover. So he throws himself right into it, as clumsy as he is honest because, after all, even a misunderstanding can lead to success…
8) Hope is a Business (L’Espoir est un commerce)
FR:
Ce morceau est une plaidoirie contre l’Espoir, ce faux-ami ! Cet étendard de traitrise que l’on agite pour garder les yeux et les esprits occupés afin qu’aucun ne réalise que la situation pourrait être différente maintenant. On nous apprend à ranger nos rêves dans le futur alors que nous vivons dans l’immédiat, et tout cela est rendu possible grâce à l’Espoir. Et pourtant, il était bien là, au fond de la boîte de Pandore, on aurait du le savoir. On devrait tous s’en méfier. L’espoir, c’est un business. Et on y participe tous !
ENG:
This track is a plea against Hope, that bogus friend! That banner of treachery being waved to keep eyes and minds occupied so that no one comes to realize things could be different now ! We are taught to put our dreams away in the future but we live in the now, and all of this is made possible by Hope. Yet, it was there already, down the bottom of Pandora’s box, we should have known. We should all beware. Hope is a business. And we are all giving in !
9) Hubris (Hubris)
FR :
Ce morceau est un autre message éducatif proposé par Didjelirium, dans lequel il revient sur la notion de “Hubris” – “la démesure”, au sens classique du terme – qu’il identifie comme une des sources essentielles des maux de l’ère de l’anthropocène. La démesure caractéristique de l’humain, qui ignore le sens même du mot “assez”, est en effet la raison pour laquelle la plupart de l’humanité n’est pas épanouie, contrairement aux autres espèces qui peuplent la planète. L’humain veut toujours avoir plus, ce qui fait qu’il a de moins en moins. CQFD.
ENG:
This track is yet another educational message brought to you by Didjelirium, in which he discusses the notion of “Hubris” – “excess”, in the classic sense of the term – which he identifies as one of the essential sources of the evils plaguing the anthropocene era. The characteristic excessiveness of humans, who basically ignore the very meaning of the word « enough », is indeed the reason why most of humanity is not thriving, unlike other species roaming the Earth. Humans always crave for more, thus they have less and less. QED.
10) Dem Shall Fear (Ils auront peur)
FR :
Ce morceau est un avertissement à ceux qui nous dirigent – et qui nous dirigent surtout droit dans le mur. Ils devraient avoir peur du jour où ils ne pourront plus maquiller leurs manipulations ni photoshopper la vérité ; lorsque la jeunesse refusera définitivement de jouer leur jeu et que la pilule ne passera plus en suppositoire. Ils ont beau se rassurer en pensant ce jour encore lointain, ils devraient avoir peur que ce jour ne soit demain… Et ils vont avoir peur.
ENG :
This song is a warning to those who are leading us – and who are mostly leading us straight into the wall. They should be afraid of the day when they will no longer be able to put make-up on their manipulations or to photoshop the truth ; when the youth will definitely refuse to play their game and the pill will no longer be taken as a suppository. For now they comfort themselves, thinking that day will never come, but they should fear that day is tomorrow. And they shall fear…
11) Me Too (Moi aussi)
FR :
Ce morceau est un moment d’observation de la vie humaine, en direct du terrarium de Didjelirium, son havre de paix d’où il observe les humains se haïr de bonne foi et se salir tant de fois qu’il en vient à se demander s’il veut vraiment essayer de faire partie de cette espèce. Il y a tant de souffrance, tant d’ignorance, tant d’individus délaissés alors qu’il suffirait que vous et vous et vous et vous et vous vous soyez là pour eux. Et moi aussi du coup.
ENG:
This piece is a moment of human life observation, as seen from Didjelirium’s terrarium, his safe haven from where he can surely watch humans hating each other in good faith and dragging each other’s down so much, which makes him wonder why he’d even bother to be part of this species. There is so much suffering, so much ignorance, so many people left behind when all it would take is for you and you and you and you and you to be there for them. And me too, obviously.
12) Give Thanks (Je remercie)
FR :
Le dernier morceau de l’album est un remerciement. Pour ceux qui ont écouté l’album jusqu’au bout, certes, mais surtout pour toutes ces petites choses de la vie que nous ignorons quotidiennement, alors qu’elles sont en fait l’essentiel de ce qui constitue toutes les plus grandes. La reconnaissance et la capacité de dire merci, de savoir apprécier ce que l’on a, de pouvoir profiter de ce que nous vivons ; c’est tout cela qui est mis à l’honneur dans ce morceau, comme un rappel que l’important ne pèse rien. Alors on sourit, on apprécie et, surtout, on dit merci !
ENG :
The last track on the album is meant to say thanks. For those who’ve listened to the whole album, sure, but especially for all those little things in life that we ignore on a daily basis, when they are in fact the gist of what constitutes all the greatest. Being thankful and having the ability to say thank you, to know how to appreciate
what you have, to be able to enjoy what you are going through; this is what this song is all about, as a reminder that the important weighs nothing. So smile, appreciate and, above all, give thanks !
