Si un Kanak sur deux vit en dehors de la tribu, la majorité d’entre eux reste fortement impliquée dans son développement. La tribu reste le point d’ancrage, entretenu par les travaux coutumiers, les liens familiaux et la vision Kanak selon laquelle le collectif fait vivre l’individu. Elle incarne encore une partie de l’identité kanak.
Photo mise en avant : En ville, on essaie souvent de recréer des écosystèmes de « substitution », comme ici aux Tours de Magenta. Crédit Niko Vincent/LNC
Ils étaient 38 % à vivre en dehors de leur tribu en 1989, ils sont près de 50 % en 2019. La synthèse récemment publiée par l’Isee sur les tribus en Nouvelle-Calédonie confirme une tendance amorcée il y a longtemps de cela : les Kanak s’installent de plus en plus ailleurs. « Mais on ne quitte pas la tribu, on y revient toujours« , pose d’emblée la fondatrice du collectif « Femmes en colère », Fara Caillard, originaire de Nengone. « Il n’y a pas de rupture entre un monde et un autre », poursuit l’entrepreneure de Drehu, Christiane Waneissi …
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