Deux sujets d’interrogation font l’objet de cet article : le financement de la dépendance et des handicaps ; les 3 x 5 milliards de Fcfp (15 milliards sur 3 ans) demandés à l’État.
Une loi du pays présentée la semaine dernière en fin de séance de l’assemblée de la Polynésie française a été votée à l’unanimité. Elle officialisait le Comité stratégique de la Protection sociale généralisée (CSPSU) avec ses cinq branches et les différents collèges de représentants : maladie, maternité, invalidité, décès ; accidents du travail, maladies professionnelles ; vieillesse et veuvage ; famille ; handicaps et dépendance. En dissociant la branche dépendance et handicaps de la branche maladie, on fait courir un risque pour la prise en charge de ce secteur essentiel. La perte d’autonomie constitue un risque au même titre que n’importe quelle maladie et doit donc, en principe, relever de la branche-maladie. Le « saucissonnage » par branche n’est pas sans intérêt, mais aussi sans ambiguïté et sans risques …
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