J’ai lu tardivement Moby Dick. C’est tant mieux, me semble-t-il ; car, si je ne prétends pas en avoir tout saisi, il est certain que j’en aurais eu une compréhension encore plus limitée dans ma prime jeunesse. Ce que je voudrais remarquer ici, chers lectrices et lecteurs, c’est l’étonnant mélange de pesanteur et de vivacité qui,…

Bien avant la clôture du long récit, le titre du chapitre « Queequeg dans son cercueil », interrompant les conséquentes dissertations cétologiques qui émaillent le roman, suggère déjà le goût amer des adieux. Voici que le fier harponneur indigène, ami du narrateur Ismaël, est à demi terrassé par une maladie : « mon pauvre compagnon païen et fidèle ami de cœur Queequeg fut pris d’une fièvre qui l’amena près de son immortalité » …
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