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Ce vendredi 1er avril, les collaborateurs de la Banque de Tahiti sont conviés à une réunion du personnel lors de laquelle Florence Dumora, membre du directoire de la Caisse d’Épargne Île-de-France (CEIDF), interviendra sur le plan stratégique qu’ils comptent mettre en œuvre localement. Elle devrait avoir du pain sur la planche : après l’affaire de harcèlement moral à l’agence de Raiatea en 2020, le Comité d’entreprise a fait l’objet d’une procédure de justice en janvier 2021 pour auditer ses comptes et une plainte pour « entrave syndicale » vient d’être déposée contre X. Aussi, certains employés pointent du doigt le train de vie de la direction, quand l’heure est aux économies…

Souvenez-vous : déjà, en octobre 2020, la Banque de Tahiti (BT) faisait la Une de la presse. Un préavis de grève était déposé le 15 octobre pour dénoncer le harcèlement moral d’un supérieur hiérarchique à l’encontre d’une salariée de l’agence BT de Raiatea, des faits qui auraient duré plus de dix ans. L’employée aurait pourtant fait plusieurs signalements depuis 2005, en vain depuis tout ce temps. Le syndicat A Ti’a i Mua, représenté par Jean-Marie Yan Tu, dit « Pico », demandait alors « le remplacement immédiat » de la personne en cause. Le 20 octobre, un accord avait été finalement trouvé entre la direction de la BT et le secrétaire général de A Ti’a i Mua : le caractère de harcèlement moral ayant finalement été reconnu par la direction, l’auteur des faits avait été simplement déplacé à l’agence Jean Bréaud, la plus grande agence de Papeete, avant d’être même félicité par message électronique à l’ensemble du personnel pour sa mutation …

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