Bienvenue dans la deuxième édition de Pacific Pirates Média (PPM) ! Cela ne vous aura pas échappé… L’invasion de la Russie en Ukraine a occulté la pandémie qui bouleverse nos vies depuis plus de deux ans et déchire les citoyens entre eux. Le virus de la guerre a remplacé celui du Covid. Avant, on avait peur d’attraper le virus… Maintenant, on a peur d’attraper la guerre !
Depuis le 24 février dernier, un renversement de vapeur s’est opéré : le monde est rivé sur le conflit Russie/Ukraine. Exit le Covid, balayé ; chacun d’entre nous s’inquiète désormais de la guerre en Europe et des impacts de l’inflation galopante annoncée sur notre vie quotidienne, et notamment sur notre porte-monnaie… Inexorablement, à l’échelle internationale, le prix du pétrole s’est enflammé, le prix du gaz a explosé, et les conséquences pourraient être désastreuses, y compris au Fenua.
De surcroît, la mise en place de la Contribution pour la solidarité dite « TVA sociale », le 1er avril, n’épargnera personne. Pour renflouer la CPS, on passera à tous à la caisse ! En effet, si la vague inflationniste n’a pas encore déferlé en Polynésie française, un tsunami des prix est annoncé.
Au secours, l’inflation est de retour !
Aussi, la rédaction de Pacific Pirates Média a décidé de se pencher sérieusement sur la question et vous proposera plusieurs sujets d’analyse de cette crise majeure, au travers du prisme économique. Pour mieux comprendre et appréhender les différentes problématiques, l’équipe de professeurs en sciences économiques de PPM vous proposera divers dossiers « spécial inflation » au fil des mois.
Dans cette édition, Bernard Poirine détaille tout d’abord pourquoi c’est le moment de profiter des taux bas et nous invite même à courir chez notre banquier (lire « Les taux bas, c’est bientôt fini, dépêchez-vous de vous endetter ! »). Par ailleurs, notre économiste explique pourquoi le phénomène d’inflation est un grand classique des après-guerre.
Un autre monde…
À la veille d’une série d’élections en Métropole et en Polynésie, on rêve encore d’un autre monde, où l’on tend la main à ceux qui en ont besoin, sans servir ses propres intérêts financiers. Il y a tant de combats à mener, mais force est de constater que la guerre des maux finit par nous rattraper… Après la peur d’attraper le coronavirus, puis maintenant la peur d’attraper la guerre, on rêve que la planète entière soit contaminée par le virus de la liberté.
Pour sa part, tout l’équipage de PPM a recouvré cette liberté chérie depuis le 1er mars 2022, et c’est grâce à vous, chers lecteurs, chers abonnés ! Un grand merci pour votre soutien à notre projet de faire vivre une presse indépendante en Polynésie ; nous avons passé la barre des 150 abonnés. Continuez à nous aider à tenir le cap et à naviguer loin. PPM : « Un vent de liberté » !
Ensemble, faisons bouger les lignes !
Bonne lecture, Te aroha ia rahi.