Voulez-vous que la Polynésie française accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? Telle pourrait être la question posée aux résidents polynésiens dans quelques années lors d’un possible référendum d’autodétermination.
« Mettre en œuvre pacifiquement le processus de décolonisation engagé depuis le 17 mai 2013 auprès des Nations Unies » est l’un des éléments fondamentaux du programme du Tavini Huiraatira, victorieux des dernières élections territoriales. Selon Moetai Brotherson, le nouveau président de la Polynésie française, ce programme constitue le « livre de chevet » des membres du gouvernement et de l’assemblée territoriale où les indépendantistes ont obtenu une confortable majorité pour cinq ans. À eux donc le pouvoir de négocier avec la France, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, le processus qui va mener à un référendum d’autodétermination. La Polynésie a-t-elle les moyens d’accéder à l’indépendance ? Cette perspective ne risque-t-elle pas de contrarier la stratégie de la France ? Les Polynésiens auront-ils la volonté de rester dans le giron français en conservant le statut actuel de l’autonomie ou souhaiteront-ils prendre le large en votant pour l’indépendance …
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