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Tous les vendredis, retrouvez « L’essentiel de la semaine (LEDLS) » dans PPM, pour ne retenir que le principal de l’actualité…

Lutte contre les violences sexistes et sexuelles 

Alors que le 25 novembre marquait la Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le Haut-commissariat rappelle dans un communiqué : « Quelle que soit la forme qu’elle revêt (physique sexuelle, psychologique), la violence est un phénomène universel, enraciné dans toutes les cultures, sur tous les continents, dans tous les milieux sociaux. La Polynésie française n’échappe pas à ce phénomène et entend néanmoins le combattre. Car combattre les violences faites aux femmes, c’est s’attaquer à un problème social majeur par son ampleur et par les coûts humains et sociaux considérables qu’il entraîne ».

Ces dernières années, portée par une mobilisation nationale sans précédent, dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, la parole des victimes et des témoins s’est libérée à l’échelle de la France jusqu’à atteindre le Fenua. Face à ce fléau, l’État s’est « mobilisé pour libérer la parole, accompagner les victimes et apporter une réponse pénale rapide et adaptée ».

Le déploiement du « Téléphone grave danger », le dépôt de plainte simplifié à l’hôpital, la garde à vue systématique dans les situations de violences, la formation des forces de police et de gendarmerie, l’augmentation significative de 1 à 5 du nombre d’intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie sont autant d’outils déployés sur le Fenua depuis 2016.

En 2022, 1 081 victimes ont été suivies par la Maison de la protection des familles

La création par la gendarmerie d’une Maison de la protection des familles (MFP), visant à la prise en charge des victimes de violences intra familiales notamment mais également en charge de la prévention et de la sensibilisation des plus jeunes en milieu scolaire, témoigne d’une politique volontariste déployée au bénéfice des victimes.

Au-delà de la procédure pénale, l’accompagnement des victimes par la MPF se poursuit pendant plusieurs mois après le dépôt de plainte pour s’assurer de l’absence de réitération des faits.

En 2022, 1 081 victimes ont été suivies par la Maison de la protection des familles, 631 ont été accompagnées par un intervenant social en commissariat et gendarmerie. Grâce à ce dispositif, trois cas de réitération ont été décelés et la gendarmerie a pu intervenir pour interpeler les auteurs de violences.


Affaire de la SEP : les « Dalton de Tahiti » font appel de leur condamnation

Nouvel épisode dans l’affaire de détournement de fonds publics, de corruption et de prise illégale d’intérêts de la Société environnement polynésien (lire notre précédent article ici). Condamnés à de la prison ferme et avec sursis, les « Dalton de Tahiti » ont décidé de faire appel, ainsi que le Parquet. Pour rappel, l’ancien directeur de la SEP, Karl Meuel, a écopé notamment de 5 ans de prison, dont 3 ans ferme avec exécution provisoire, ; Hubert Haddad, 4 ans de prison, dont 2 avec sursis ; Dominique Auroy, 3 ans de prison avec sursis.


Journée internationale du handicap ce vendredi : changeons notre regard !

Le conseil des ministres a décidé d’organiser la Journée internationale pour la promotion des droits des personnes en situation de handicap ce vendredi 2 décembre, de 8 heures à 15h30, au Parc Aorai Tini Hau.

L’édition 2022 sera dédiée à une grande manifestation sportive et culturelle qui regroupera l’ensemble des associations adhérentes de la fédération « Te niu o te huma » autour d’activités comme le para va’a, le tuaro ma ‘ohi, les balades en pirogues à voile, ou encore la confection de chapeaux en ni’au, de bouquets de fleurs, de couronnes de tête de Umuhei, etc.

Une journée festive, ludique et conviviale. « Ces moments doivent contribuer au changement des représentations sociales relatives au champ du handicap, mais aussi interpeller tout un chacun sur les difficultés à surmonter au quotidien par les personnes en situation de handicap », explique le gouvernement.

Le programme détaillé ci-dessous :


Compte-rendu du conseil des ministres

Lire le compte-rendu complet du conseil des ministres du 30 novembre 2022 ci-dessous :


Poursuite de la baisse et du gel des tarifs bancaires les plus couramment utilisés par les particuliers

Le Haut-commissaire, le comité polynésien de la Fédération bancaire française (FBF), les directions générales des établissements de crédit et des établissements de paiement, avec l’appui de l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM), ont signé le 28 novembre un nouvel accord de modération des tarifs bancaires aux particuliers pour la période 2023-2025. Il vise à « poursuivre les efforts de réduction des écarts tarifaires moyens relevés entre la Polynésie française et l’Hexagone, tout en renforçant les actions en faveur de l’inclusion bancaire et de la clientèle fragile financièrement ».

Les trois banques polynésiennes ont ainsi convenu d’une baisse portant sur quatre tarifs qui entrera en vigueur à compter du 1er avril 2023.

Voir les détails ci-dessous :


Congestion routière et mobilité à Tahiti : ouverture du 1er forum public

Le 1er forum public dédié aux problématiques de congestion routière et de mobilité sur l’île de Tahiti, s’est ouvert lundi dernier à la Présidence, en présence du ministre des Grands travaux et des Transports terrestres, René Temeharo. Cet espace de débat et d’échange doit permettre aux usagers de témoigner et de s’exprimer librement sur les contraintes de mobilité vécues au quotidien.

L’objectif est de « favoriser l’émergence d’une réflexion collective sur le sujet tout en appréhendant la manière dont les embouteillages sont vécus, leurs conséquences sur les habitudes de vie et les idées préconçues relatives aux modes de transport alternatifs ».

Le public présent a ainsi pur interagir autour de quatre thématiques liées aux embouteillages :

  • Les équipements : l’état des routes, les travaux et l’éclairage
  • L’incivilité et la sécurité routière : les accidents et l’entretien du véhicule
  • L’emploi du temps, : les heures de pointe et l’absence de places de stationnement
  • Les contraintes perçues des modes de transport alternatif


SMIG : le gouvernement « prend acte de la décision du tribunal administratif »

Par arrêté n° 2640 CM du 1er décembre 2021, le gouvernement avait fait le choix d’augmenter par anticipation le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) horaire de 904,82 Fcfp à 922,92 Fcfp à compter du 1er décembre 2021. Ce, afin de « répondre d’une part à une demande des partenaires sociaux tendant au maintien du pouvoir d’achat des salariés, fortement impacté par les effets de la crise sanitaire et économique liée à la covid-19, et d’anticiper d’autre part les effets de l’augmentation de l’inflation sur la consommation des ménages polynésiens ».

Au vu de la progression de l’Indice des prix à la consommation constatée, le gouvernement a décidé de réajuster le SMIG par arrêté n° 616 CM du 28 avril 2022 à compter du 1er mai 2022.

« Toutefois, au regard de l’augmentation déjà intervenue quatre mois plus tôt et dans le souci de ne pas mettre en péril l’économie des entreprises et de facto l’emploi, le choix avait alors été fait de limiter cette augmentation à 2 %, en portant le SMIG horaire de 922,92 à 941,37 Fcfp », explique la Présidence.

Le tribunal administratif de la Polynésie française a partiellement censuré l’arrêté du 28 avril 2022.

La juridiction a en effet considéré qu’en adoptant cet arrêté, « le gouvernement a méconnu le mécanisme de rehaussement automatique prévu à l’article LP. 3322-3 du Code du travail qui impose, si l’augmentation de l’indice des prix à la consommation varie de plus de 2 %, que le SMIG augmente dans les mêmes proportions. Or sur la période prise en compte par l’arrêté, l’indice des prix avait varié de 3,65 % ». L’arrêté est donc annulé en tant qu’il limite cette augmentation à 2 %.

Et de détailler encore : « Au vu des difficultés prévisibles pour les employeurs de cette régularisation des salaires, accessoires de salaires et cotisations CPS au 1er mai 2022, le tribunal a toutefois modulé les effets de son jugement dans le temps en laissant à la Polynésie française jusqu’au 1er janvier 2023 pour en définir les conditions. Le gouvernement prend acte de cette décision ».


Un rameur victime d’un arrêt cardio-respiratoire

Le 30 novembre, le JRCC Tahiti a été informé de la présence de dix personnes à la dérive devant les passes de Papeete (Tahiti) suite au chavirement de deux pirogues V6. Vingt-cinq minutes après le début de l’opération, une des personnes en difficulté a été victime d’un arrêt cardio-respiratoire. Malgré les efforts déployés par la chaîne de sauvetage, l’individu a été déclaré décédé peu avant 8 heures.


Une fresque de street art pour Vaitavatava

L’Office polynésien de l’habitat (OPH) a initié depuis quatre ans une démarche à forte dimension sociale, pour la réhabilitation de ses résidences par l’art. Après la résidence « Luine » à Papeete, en pleine conférence internationale sur le climat « Blue Climate Summit », c’est aujourd’hui « Vaitavatava » qui est à l’honneur.

L’œuvre de 700 m2 sur la façade extérieure de la résidence, côté cour de l’Union Sacrée, illustre la légende de « Hotu Hiva », princesse de Huahine (île d’origine de la plupart des habitants de « Vaitavatava »), et également des scènes de vie du quotidien.

Trois « artistes en herbe » habitant les résidences OPH ont pu ainsi exprimer leur talent aux côtés des six artistes locaux confirmés.

Cette opération de rénovation, dont le coût total s’élève à 15 millions de Fcfp, a été entièrement financé sur les fonds propres de l’OPH.


Décès du fondateur du restaurant Le Mandarin

C’est à l’âge de 83 ans qu’Adrien Beaumont, le fondateur du restaurant Le Mandarin, est décédé jeudi. L’établissement, réputé pour sa cuisine chinoise, est dirigé par son fils Charles depuis 1991.

Une première veillée est prévue le samedi 3 décembre de 18h à 20h chez Min Chiu. La seconde veillée est programmée le dimanche 4 décembre de 18h à 20h chez Min Chiu. Enfin, la levée du corps aura lieu le lundi 5 décembre à 10h30 chez Min Chiu, suivie de l’inhumation au cimetière du Repos Éternel à Arue.

Avec communiqués

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