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Il ne s’agit pas ici d’interférer avec le fonctionnement ou le dysfonctionnement de la Justice[1], mais de replacer, après le procès de l’affaire Radio Tefana (lire notre article), ce qui s’est passé depuis 2018 sur le plan judiciaire dans l’Histoire la plus longue du contexte politique de la Polynésie. Aussi, une semaine après la relaxe…

Il y a quelques années, dans les réunions politiques ou associatives, des militants avançaient que les essais français (d’autres aussi) avaient été « un crime contre l’humanité », un génocide. L’expression pouvait paraître incongrue aux juristes pour lesquels la définition traditionnelle ne correspondait pas à la situation polynésienne. Le 9 août 2016, le haut-commissaire René Bidal estima, dans Tahiti-Infos, que l’idée d’une plainte contre la France n’avait pas de raison d’être. Pourtant, le Tavini et l’Église protestante déposèrent devant la Cour pénale internationale de La Haye une plainte contre les présidents de la République française[2] pour crime contre l’humanité, début octobre 2018. Les délégués du parti indépendantiste en firent état devant la Quatrième Commission de l’ONU. Le juriste Hervé Raimana Lallemant expliqua dans Tahiti-Infos du 10 octobre 2018 que la plainte avait peu de chances d’aboutir en raison des conditions juridiques exigées pour une telle plainte. S’agissait-il seulement d’une stratégie de communication  …

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