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Dans une question écrite au gouvernement, Éliane Tevahitua, représentante Tavini à l’assemblée de la Polynésie française, a interpellé récemment M. Fritch au sujet de deux nominations récentes au sein de l’Autorité polynésienne de la concurrence (APC), des membres « non-résidents », qui sont des « amis » de Mme Peyre, la présidente de l’APC, nommée le 15 avril…

En réponse à la question écrite de Mme Tevahitua, M. Fritch explique dans un courrier officiel en date du 19 décembre dernier : « Il est incontestable que les recrutements des membres suppléants au collège de l’APC que vous citez ont été fondés sur les seules compétences professionnelles des intéressés. Difficile, en effet, de prétendre au contraire compte tenu des parcours et expériences de ces personnalités : un vice-président de l’Autorité nationale de concurrence, une présidente de chambre commerciale de la Cour de cassation ou encore un dirigeant d’une entreprise cotée en Asie. »

Le Président poursuit : « Ce que vous appelez du simple « copinage » est, a contrario, le fruit d’une volonté de favoriser la capacité de l’encore très jeune autorité polynésienne de la concurrence à prendre des décisions éclairées par le regard d’éminents experts internationaux de ce domaine. Il conviendrait davantage de se féliciter de compter ces éminences au nombre des membres du collège de cette autorité. »

Enfin, M. Fritch affirme : « Un projet de réforme du code de la concurrence sera prochainement soumis à votre sanction. Ce projet propose, entre autres, d’assouplir les règles d’incompatibilité, aujourd’hui trop exigeantes, qui entravent le recrutement de membres polynésiens. »

Comme c’est étrange… Nous nous interrogions justement dans notre édition de décembre : « Pourquoi vouloir à nouveau modifier le Code de la concurrence ? » (Lire l’article ici)

Lire le courrier officiel ci-dessous :

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