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À Tahiti, même si l’on ne voit plus guère les jeunes gens gratter la guitare le soir sur les parapets des ponts qui entourent l’île, on aime toujours chanter, on bringue et on danse, on chante beaucoup, des himene ruau, nota ou tarava à la chanson de variété et autres rythmes appelés « boston ». Découvrez la…

Jacques Brel et Les Marquises : l’escale ultime avant la mort

Que faut-il conserver comme citation de cette chanson tellement connue, écrite peu avant la mort du chanteur d’origine belge, Jacques Brel (1929-1978) à Atuona ? Lui qui hurlait l’amour, la vie, qui perdait quatre kilos à chaque récital et se réfugiait dans la cigarette pour juguler le stress, adopte là un ton serein et calme comme s’il se préparait, au contact du peuple marquisien dont l’histoire récente fut tragique, à l’échéance finale et au fond l’acceptait. Dans cette chanson, Brel évoque les Marquises bien entendu, mais il parle de lui-même, en sursis, la mort et la souffrance encadrant le récit : « Ils parlent de la mort comme tu parles d’un fruit… veux-tu que je te dise, gémir n’est pas de mise aux Marquises… l’avenir est au hasard »

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